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Leclerc ce champion incontestable du greenwashing pour qui « la défense du pouvoir d’achat » et surtout de ses profits justifie les pratiques les plus déloyales. L’enseigne de supermarchés multiplient les communications écoresponsables pour attirer toujours plus de clients. Mais dans le même temps Leclerc écrase tous les principes du respect de l’environnement. Par ses pratiques commerciales abusives, le distributeur, sans foi ni loi entend malgré tout surfer sur une communication positive de ses actions en faveur de la consommation locale et de la préservation de l’environnement. Son dernier coup de force sur la baguette de pain, illustre bien la voracité d’un distributeur où seul l’argent et les profits comptent.

Des publicités sur les alliances locales

Elles fleurent bon la ruralité, l’authenticité, la confiance, les publicités de Leclerc sur ses alliances locales nous feraient presque oublier que l’enseigne est avant tout l’archétype du fossoyeur de notre humanité. Ce champion du marketing, et du greenwashing sait combien il faut adapter sa communication aux enjeux de société. Alors le distributeur s’invente une histoire de bonnes relations avec les producteurs locaux pour coller aux attentes de consommateurs en quête d’une consommation plus responsable. Leclerc n’en est pas à sa première opération de communication verte, avec la très réussie campagne pour nettoyer la nature, ou l’abandon des sacs en plastique. A chaque fois la marque sait anticiper et communiquer sur des opérations positives.

La baguette de la mort à 29 centimes

Mais dans le même temps, l’enseigne plus verte que verte, vient écraser la filière boulangère en annonçant bloquer le prix de sa baguette de pain à 0,29€. Bien sûr le cheval blanc (vert) Michel Edouard Leclerc, agit pour le pouvoir d’achat des français. C’est sa responsabilité !

Peu importe pour Leclerc de nier et tuer la valeur des choses. Qu’est-ce qu’une baguette de pain à 29 centimes ? Chez Leclerc, on veut jouer les défenseurs du pouvoir d’achat, mais surtout on veut écraser et tuer ce qui a réellement de valeur. A 29 centimes la baguette, le travail de l’agriculteur n’a plus de valeur. Le meunier n’existe plus. Le boulanger ne devrait même plus se lever. Et le consommateur que va-t-il réellement manger ?

Bien sûr pour l’enseigne, la polémique générée est autant de publicité gratuite. Avec ce produit d’appel, il fera sa marge sur d’autres achats plus ou moins nécessaires. Peu importe d’abattre au passage les boulangeries qui font la vie de nos villages. Mais pour Leclerc le respect est une insulte à sa cupidité.

Et que dire de la composition à 16 ingrédients de sa baguette de pain ? Du pain c’est normalement de la farine, de l’eau, de la levure et du sel.

Consommer autrement est tout aussi économique

Le pouvoir d’achat se n’est pas simplement la valeur des prix affichés. On peut consommer mieux et moins cher avec un réel respect de notre environnement. Faire son pain, ou acheter son pain dans une boulangerie, c’est déjà limiter sa consommation au juste nécessaire. Rentrer dans un supermarché Leclerc pour une baguette à 29 centimes, c’est à coup sûr repartir avec d’autres achats vraisemblablement non indispensables. C’est sûrement repartir avec des produits suremballés, et aux compositions douteuses. Il suffit de regarder le nombre de rappel de produits dangereux dans ces enseignes. La sobriété dans la consommation est la première source d’économie. Par exemple, limiter sa consommation de viande permet de faire des économies tout en limitant son impact sur le climat. Mais on pourrait aussi parler des sources d’économie en préparant ses produits d’entretien, en achetant des vêtements ou un smartphone d’occasion.

Une baguette de pain Leclerc à 29 centimes est-ce encore du pain ? Ou un arme de destruction massive d’une filière boulangère traditionnelle ? Leclerc ce champion incontestable du greenwashing … n’a pas fini de nous abreuver de ses publicités écoresponsables.

Lidl s’aligne sur Leclerc sur la baguette de la mort à 0,29€

Le père Michel-Edouard Leclerc, ce grand philanthrope des portes-monnaies, est désormais suivi dans sa folie destructrice du pain. Son concurrent Lidl annonce lui aussi proposer une baguette de pain à 0,29€.

A deux c’est mieux pour détruire la filière du pain, et de la boulangerie. Quand les consommateurs auront perdu le goût du vrai pain, c’est toute une filière qui disparaîtra au grand bonheur des supermarchés.