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Saint-Béat découvre des Nids (vivants) pas comme les autres. Pendant que Philippe Gougler sillonne le monde pour découvrir des trains pas comme les autres, à Saint-Béat il suffit de lever la tête pour découvrir des Nids pas comme les autres.

A Saint Béat, depuis ce mardi 21 et jusqu’à ce dimanche 26 septembre d’étranges Nids font leur apparition depuis la halle et le long de la rue de dessus.

Nids Halle Saint-Béat

Nids Halle Saint-Béat

A y regarder de plus près, ils ne sont pas si étranges que cela. Car avec des allures de grands nids d’oiseaux migrateurs, ils s’accaparent des modes de vie nomades très humains. C’est l’association culturelle Pronomades et l’artiste Jean-Michel Caillebotte qui font migrer l’art et la culture jusqu’à Saint-Béat.

La compagnie Star Pilot déniche pour faire ses nids

La compagnie Star Pilot emmenée par Jean-Michel Caillebotte fait son nid à Saint-Béat depuis le mois de juillet. Et si les trois premiers nids ne pouvaient qu’entretenir le doute entre création humaine ou naturelle, cette fois l’artiste va jusqu’au bout de sa démarche migratoire.

C’est pendant le confinement, en observant des oiseaux (loin de nos tracas d’humanité en déperdition) dans leur nid que Jean-Michel a voulu lui aussi faire sa migration et construire ses Nids.

Inspirés des grands nids des oiseaux migrateurs, ces Nids transportent avec eux des habitats plus éphémères et nomades des humains (caravanes, cabanes, huttes…). A l’intérieur des Nids on découvre des lieux de vies itinérants avec leur propre vie. La rue du dessus du village d’habitude plongée dans le silence et l’oubli (comme son hôtel), nous emporte dans une migration bruyante. On a tout à coup l’impression qu’enfin la rue s’anime à Saint-Béat. Un moment artistique éphémère qui souhaitons le, inspirera une migration humaine dans la vallée de la Garonne. Il fait bon installer son nid douillet dans la vallée de la Garonne.

Ces Nids sont fabriqués à partir de végétaux ou de fragments d’objets récupérés. Certains se mettent en mouvement. D’autres laissent échapper des sons. A l’intérieur on y devine la vie quotidienne dans des caravanes ou des cabanes.

Laissez-vous surprendre par une petite migration à Saint-Béat. Les nids sont là cette semaine et jusqu’à ce dimanche 26 septembre.

Nids rue de dessus Saint-Béat

Nids rue de dessus Saint-Béat