Malgré la polémique continuons de limiter et trier nos déchets, parce que trier ses déchets c’est déjà aller vers le zéro déchet. La polémique vient d’un reportage diffusé par M6 où l’on voit des déchets triés et recyclables finir dans l’incinérateur ou à l’enfouissement. En soit pas vraiment un scoop, n’y même de quoi altérer la motivation des éco-citoyens, mais par contre un formidable prétexte fournis à ceux qui n’ont que faire de l’hyper-consommation et des déchets générés. « Cela ne sert à rien de trier puisque tout fini au même endroit, … » sera facile à servir face à ceux qui continuent de s’engager. Pourtant trier c’est déjà faire un bout de chemin vers le cercle vertueux du zéro déchet.
Le tri sélectif n’est pas parfait
Comme dans toutes les filières, le traitement des déchets recyclables n’échappe pas à des pratiques crapuleuses. Où comment certains acteurs chargés de trier et valoriser certains déchets (carton, emballages plastiques, bois, …), privilégie l’argent à la conscience écologique. Et c’est encore sans parler de celles et ceux qui s’adonnent encore aux décharges sauvages de leurs déchets.
Alors, effectivement, le recyclage de nos déchets que l’on aura pris soin de trier, manque encore d’excellence dans la pratique, mais il ne faut pas s’arrêter à cela. Il faut continuer de trier, car dans l’absolu, et dans la grande majorité, ces déchets sont transformés pour de nouvelles matières premières.
Et surtout trier c’est déjà prendre conscience de ses déchets, et s’engager dans la voie du zéro déchet.
Trier pour s’engager dans le zéro déchet
Dans la prise de conscience de l’impact sur le climat de nos déchets, le tri est déjà une première étape vers le zéro déchet. En triant on voit davantage comment notre consommation impacte directement le climat de la production à la poubelle. Il y a, normalement au bout d’un moment, une motivation qui nous gagne à vouloir réduire ses déchets. Et au fil du temps, tout devient évident au moment de faire ses courses, de refuser un sac inutile, d’amener ses sachets et bocaux, et de privilégier les aliments natures, aux aliments industriels et sur-emballés.
Par exemple face aux cartons qui débordent des containers, il y a tant à faire en les conservant. Ils peuvent servir à réexpédier des produits de seconde main, isoler dans le garage ou bien encore protéger le sol en permaculture.
Alors ne laissons pas, ce genre de polémique renforcer la mauvaise foi des hyper-consommateurs.