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Fruggr mesure l’impact climat de nos usages numériques mobiles avec une application évidemment frugale au style retrogaming particulièrement réussi. Depuis novembre dernier, la France s’est engagée via la loi REEN (Réduction de l’Empreinte Environnementale du Numérique) à responsabiliser tous les acteurs du numérique. Bien sûr on parle là de responsabilité sur l’impact environnemental. Une responsabilité qui touche les consommateurs, les professionnels du secteur et les acteurs publics. Et même si parfois on doute de l’impact de nos petits gestes du quotidien pour limiter le réchauffement climatique, nos gestes font immanquablement bouger les plus gros pollueurs industriels notamment. Si l’on achète moins de téléphone, parce que l’on est enfin capable de les garder plus longtemps sans succomber à la mode, et à la frime, forcément les Apple, Samsung, … vont réagir.

La loi REEN ou Réduction de l’Empreinte Environnementale du Numérique

Face aux enjeux du réchauffement climatique, les politiques devraient être en première ligne. Mais faute de courage politique, et face l’argent facile des lobbyistes, souvent les politiques reculent. Et bien souvent, la loi quand elle arrive, n’apporte que de petites avancées. C’est par exemple le cas pour la REEN ou la loi sur la Réduction de l’Empreinte Environnementale du Numérique.

Elle vise à responsabiliser (sans contraindre) les acteurs du numérique : consommateurs, professionnels du secteur et acteurs publics. Car produire un téléphone à un impact fort, tout comme l’hébergement des données, l’alimentation des infrastructures, et nos usages directs.

Aussi, la loi REEN contient cinq volets autour de :

  • La prise de conscience de l’impact environnemental du numérique : c’est le volet éducation de la loi, du primaire jusqu’aux écoles d’ingénieurs.

  • La limitation du renouvellement des appareils numériques : c’est le volet consommation pour lutter contre l’obsolescence programmée, et la sur-consommation. La loi prévoit des objectifs contraignants sur la collecte, le recyclage, le réemploi, et la réparation des appareils numériques.

  • L’encouragement des usages numériques écologiquement vertueux : un volet qui vise directement les professionnels, la VOD, … pour sensibiliser les consommateurs.

  • La promotion de datacenters et de réseaux moins énergivores : une action en direction des opératateurs qui devront publier des indicateurs sur leurs engagements en faveur de la transition écologique. Là ça va être la grande fête du greenwashing.

  • Promouvoir une stratégie numérique responsable dans les territoires : là on touche directement aux actions des collectivités publiques et territoriales.

Mais, malheureusement, on connait tous les stratégies de contournement des industriels en matière d’engagement écologique. Il leur est toujours plus facile de dépenser des sommes astronomiques en communication et publication, que de changer leurs pratiques. Surtout quand la loi est juste incitative.

Fruggr mesure l’impact climat de nos usages numériques mobiles

Alors encore une fois, c’est nos petits citoyens, qui devons agir directement pour espérer faire fléchir les politiques, les industriels, les médias, …

Mais souvent on ne connait pas vraiment l’impact climat de nos usages numériques. Souvent on pêche par négligence et méconnaissance.

L’application Fluggr est conçue pour nous aider, et nous accompagner dans la mesure de notre impact climat de nos usages numériques. Avec un excellent design retrogaming, et quelques questions sur nos habitudes, Fluggr calcule un indice sur 100 sur notre impact positif. Cela commence évidemment sur notre équipement. Est-ce que l’on garde suffisamment longtemps notre smartphone ? S’il faut le changer fait-on le bon choix du reconditionnement ou de seconde main ? Puis viennent les questions sur nos habitudes d’usage des applications mobiles.

Frugrr impact climat smartphone

Fruggr questionne sur l’impact climat du smartphone

Bref, c’est un peu comme Nos GEstes climat de l’ADEME, mais dédié à nos usages numériques. L’un va avec l’autre pour nous aider à réfléchir et modifier nos pratiques en matière d’usages numériques.

L’équipe de Digital4Better, à l’initiative de cette application, s’engage fortement dans ce projet. Alors à nous de les soutenir, et de questionner nos pratiques. Une application à installer, avec sûrement beaucoup d’autres à désinstaller pour gagner en frugalité numérique.