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La rentrée avec de nouvelles habitudes plus écoresponsables ? Ce ne devrait pas être une question mais une affirmation. Se plaindre des canicules à répétition, s’indigner des incendies gigantesques, compatir avec les agriculteurs, s’inquiéter des pénuries, s’insurger contre l’inflation galopante, ne sert à rien si l’on ne modifie pas individuellement nos habitudes et de nos modes de vie. Tout ce que nous subissons de manière exponentielle est directement lié à notre modèle de société. Aucun changement ne peut intervenir sans bousculer notre confort. Et pourtant il ne s’agit que de quelques petites et bonnes résolutions à prendre. Comme la rentrée est souvent l’heure des résolutions, attachons nous à mettre la cause environnementale dans nos priorité quotidiennes. Surtout que nouvelles habitudes écoresponsables riment souvent avec économies, satisfaction et liberté.



Comment diminuer son impact sur le climat ?

Cela passe par la limitation de ses émissions de carbone au quotidien. Plusieurs pans de nos vies sont impactés, et il nous appartient d’agir sur chacun d’eux. Bien sûr cela dépend de ses moyens, de sa motivation, de son environnement familial et amical, mais chaque action a un effet d’entrainement positif. Comme pour le sport, le plus difficile c’est de commencer. On souffre un peu. Le regard des autres pèse. On souffre encore. Puis on souffre moins, beaucoup moins, on prend du plaisir, on dort mieux, on mange mieux, on se sent plus libre, …



Plus écoresponsable dans son appartement ou sa maison

La guerre en Ukraine entraine de mesure de sobriété énergétique. Des mesures que l’on aurait dû prendre bien avant, sans attendre un conflit militaire. Mais parfois de mauvaises raisons impliquent de bonnes résolutions. Si les politiques sont insensibles à la cause climatique, les enjeux économiques de leurs riches amis dans l’industrie de l’énergie les fait réagir. Mais occultons les motivations des riches et des dirigeants, pour se concentrer sur l’autosatisfaction de quelques gestes et habitudes de sobriété. On ne parlera pas ici de gros travaux souvent nécessaire d’isolation ou de mode de chauffage.



Se débarrasser des appareils électriques et électroniques

Concentrons nous sur des changements plus économiques et accessibles. D’abord, limiter les appareils électriques et électroniques. Lesquels sont réellement utiles ? On vide, on revend, on recycle. Par exemple, si j’ai une machine à café Nespresso, je la revend. A la place une cafetière classique à filtre avec un bon café en grain moulu dans un moulin à café manuel serait plus économe, et bien plus écologique. Moins d’électricité, moins de capsules en aluminium, moins d’argent pour une multinationale, … Mais un bon café en grain en vrac et moins cher. Avec une prise coupe-circuit, la machine à café ne consomme rien.



Faire des économies d’électricité

On équipe les prises électriques de prises coupe-circuit programmables ou automatiques. Cela parait anecdotique, mais les économies sur la facture d’électricité sont immédiates. Par exemple, la fameuse box internet qu’il faudrait éteindre la nuit. On aurait préféré que les constructeurs et autres FAI le gère en amont, mais on peut installer une programmateur sur la prise. Pour moins de 10€, la box internet s’éteint la nuit de minuit à 6 heures. Idem regardez toutes ces diodes allumées autour de votre télé.



Limiter sa consommation d’eau

La sécheresse de cet été, qui devrait se prolonger cet automne nous rappelle combien l’eau est précieuse. Alors pourquoi en gaspiller autour pour nos douches et pire encore des chasses d’eau. Comme pour l’électricité des réducteurs de pression limitent la consommation d’eau. Pour la chasse d’eau si cela est possible en rénovation, mais surtout dans une construction, on alimente la chasse d’eau avec de l’eau de pluie récupérée.



Limiter ses déplacements

Bien sûr, une mesure radicale serait de troquer ses déplacements en voiture, par un vélo. Mais soyons honnête sur le sujet à la campagne ou à la montagne, les infrastructures pour circuler sont archaïques pour pratiquer le vélo au quotidien. Si c’est possible profitez des dernières primes pour l’achat d’un vélo électrique jusqu’à 400€. On peut par exemple équiper sa voiture d’un kit FlexFuel Bioéthanol. On fait des économies, et on limite ses émissions de CO2. Alors il faut limiter ses déplacements. On ne sort plus la voiture, pour faire quelques courses. On y reviendra sur le volet alimentation. Mais le principe de base c’est de cuisiner avec ce que l’on a ! Il faut oublier les envies, les caprices, les « il me manque ceci ou cela pour faire ceci ou cela« .



Faire ses courses autrement

Pour faire ses courses, outre le fait de limiter ses déplacements pour les faire, on s’organise tout autrement. On a fait des économies d’électricité, de carburant, d’eau. On a gagné quelques sous en revendant des appareils électriques ou électroniques superflus. Maintenant on peut se permettre de boycotter Leclerc, Carrefour, Lidl et compagnie. On fait ses courses de manière écoresponsable et éthique dans une boutique bio. Mais attention au piège des enseignes bio qui appartiennent aux géants de la grande distribution. Pour mémoire So.Bio c’est Carrefour, tout comme Bio c’Bon. Les Comptoirs de la Bio c’est Intermarché. Préférez des enseignes indépendantes ou le réseau BioCoop. Dans un magasin bio, outre une agriculture plus vertueuse, plus respectueuse de la biodiversité et de ses exploitants, vous changez vos habitudes. Vous allez passer au vrac, et ainsi limiter vos déchets (et votre consommation de plastiques). Les produits sont plus frais, plus savoureux. On retrouve le plaisir de la cuisine, et même si l’on a pas beaucoup de temps. Si facialement et individuellement les prix semblent plus élevés vous finirez par vous y retrouver avec les économies que la sobriété engendre.



Des économies en magasin bio

Au lieu d’acheter du pain dégueulasse à Leclerc avec des ingrédients destructeurs sur l’environnement, vous achetez un pain bio qui vous fera la semaine. Pas besoin de sortir ou faire un détour pour un pain infâme de chez Marie Blachère. Mieux encore vous pourrez vous challenger à préparer votre pain au levain.

Autre possibilité de faire des économies en faisant ses courses, c’est de n’acheter que des produits utiles. En magasin bio, on n’est pas tenté par les publicités, les gondoles, les barquettes industrielles. Pour vos enfants, par pitié, arrêtez les gourdes de compote, et achetez leur des fruits tout simplement ou des biscuits bio en vrac.



On limite aussi sa consommation de viande. C’est bon pour le climat, bon pour la ligne et bon pour le porte-monnaie.

On pourrait encore énumérer les possibilités de faire des économies en passant à la sobriété et au bio. Mais une dernière pour la route, c’est de préparer soi-même ses produits d’entretien et d’hygiène. Il faut deux minutes pour verser dans un saladier et dans un bocal, les ingrédient pour réaliser sa poudre lave-vaisselle. Idem pour votre produit vaisselle. C’est rapide, économie et zéro déchet.

Acheter et vendre pour s’équiper et s’habiller

La sobriété c’est confortable et économique. Au lieu de dépenser de l’argent dans les supermarchés ou sur internet, on en profite pour bouger, sortir et profiter de la nature. Achetez, s’équiper et s’habiller devient superflus, voir dégoutant. Pour les vêtements, faites le vide, et vendez. Une fois que vous avez de quoi tourner à chaque saison, fonctionnez à stock constant. On achète que si un vêtement est HS ou revendu. Car plus question d’acheter neuf, on achète en seconde main. Et parfois même du neuf provenant des acheteurs compulsifs. Idem pour si votre téléphone tombe en rade, pas question d’acheter le dernier iPhone 26. Sur les sites spécialisés de téléphone reconditionné, un iPhone 6 suffira. Tant que l’on peut téléphoner, envoyer des messages, et faire trois photos …



 

La rentrée avec de nouvelles habitudes plus écoresponsables ?

Maintenant ce n’est plus une question, mais de vraies résolutions et de vraies économies.