Le grand retour des coquilles Saint-Jacques chez Poiscaille
Quand la météo clémente offre aux amateurs de poisson frais un automne exceptionnel
L’automne 2025 réserve de belles surprises aux abonnés de Poiscaille. Après plusieurs semaines d’attente, les coquilles Saint-Jacques de plongée font leur retour dans les casiers de la mer. Cette arrivée tant attendue coïncide avec une période météorologique exceptionnelle qui a permis à l’ensemble du réseau de pêcheurs artisanaux de reprendre la mer dans des conditions optimales. Une convergence heureuse qui promet des paniers d’une diversité remarquable.
La reprise officielle de la pêche à la coquille Saint-Jacques, mercredi dernier, marque un tournant dans la saison. Les premiers spécimens remontés des fonds marins affichent déjà une qualité prometteuse, avec des noix bien développées qui témoignent d’une saison de croissance favorable. Pour les amateurs de produits de la mer, c’est le début d’une période bénie qui s’étend traditionnellement jusqu’au printemps. En montagne, on a les figues, les châtaignes, et les champignons, la mer nous offre les coquilles Saint-Jacques.
Une météo quasi estivale en octobre
Les prévisions météorologiques se sont pour une fois révélées parfaitement exactes. Le beau temps s’est installé durablement sur l’ensemble des côtes françaises, permettant à une proportion inhabituelle de pêcheurs de prendre la mer simultanément. Certains navires dont on n’avait pas vu les captures depuis plusieurs semaines ont pu reprendre leur activité, enrichissant considérablement la variété des produits disponibles.
Cette confluence de facteurs favorables est rare. Le retour d’une météo presque estivale en cette saison, des coefficients de marée modérés, les conditions automnales propices à la pêche, et pour couronner le tout, la reprise officielle de la pêche à la coquille pour les plongeurs. De telles semaines, reconnaissent les professionnels du secteur, se comptent sur les doigts d’une main au cours d’une année. Les pêcheurs comme les consommateurs savent qu’il faut en profiter, car l’océan reste imprévisible et les fenêtres météorologiques aussi généreuses sont éphémères.
Les petits coefficients de marée ont particulièrement joué en faveur des pêcheurs au filet. Ces conditions permettent de cibler des espèces spécifiques avec plus de précision, comme la raie qui a fait un retour remarqué dans les paniers cette semaine. Les professionnels de la Manche ont pu optimiser leurs sorties, ramenant des prises variées qui témoignent de la richesse des eaux françaises en cette période.
🐟 Offre spéciale Poiscaille
10€ de réduction sur votre première commande
15€ de réduction jusqu’au 30 octobre 2025
Code parrain : eric@melles750.fr
Le casier de la semaine : une diversité exceptionnelle
Cette semaine, les casiers de la mer ont affiché une variété impressionnante. Dans la Manche, plusieurs pêcheurs ont profité des conditions idéales pour sortir en mer. Julien Ernouf, Emmanuel Lengronne, Mickael Jouis et Eddy Ducarne ont été particulièrement actifs, ramenant notamment de belles raies qui avaient fait défaut ces dernières semaines. Cette espèce, appréciée pour sa chair ferme et son goût délicat, nécessite des conditions de pêche spécifiques que les petits coefficients ont parfaitement permis.
La pêche à la ligne toujours productive
Les pêcheurs à la ligne continuent de ramener de belles prises. Les maquereaux, fidèles au poste en cette saison, restent abondants. Plus surprenant, les thons rouges sont encore présents au bout des lignes, une persistance inhabituelle pour la saison qui témoigne des modifications des cycles migratoires. Ces poissons nobles, pêchés à la ligne un par un, représentent ce que la pêche artisanale peut offrir de meilleur en termes de qualité et de respect de la ressource.
En Méditerranée, les pêcheurs scrutent les eaux dans l’attente des daurades royales. Traditionnellement, l’automne marque la sortie de ces poissons des étangs côtiers où ils ont passé l’été. Mais cette année, elles se font encore désirer. Les professionnels restent patients, sachant que lorsque la migration commencera vraiment, les pêches seront abondantes et de grande qualité. C’est le propre de la pêche artisanale : savoir attendre le bon moment plutôt que de forcer la ressource.
La star de la semaine : la coquille Saint-Jacques de plongée
Mais la vedette incontestée de cette semaine, c’est bien la coquille Saint-Jacques. Son retour mercredi soir dans les casiers, après plusieurs mois d’absence, a été salué avec enthousiasme par les amateurs. La reprise officielle de la pêche à la coquille marque traditionnellement le début de la haute saison pour ce mollusque prisé, et cette année ne déroge pas à la règle.
Une pêche respectueuse et durable
Les coquilles Saint-Jacques proposées par Poiscaille sont exclusivement pêchées à la plongée. Cette méthode, bien que plus contraignante et physique pour les plongeurs, présente des avantages considérables pour l’environnement marin et la qualité du produit. Contrairement au dragage qui peut endommager les fonds marins et remonter des coquilles de qualité variable, la plongée permet une sélection individuelle des spécimens. Les plongeurs ne prélèvent que les coquilles matures, laissant les jeunes poursuivre leur croissance et assurer le renouvellement de la ressource.
Cette sélectivité se traduit immédiatement dans l’assiette. Les premières coquilles ouvertes la semaine dernière ont révélé des noix particulièrement développées, signe que les mollusques ont bénéficié d’excellentes conditions de croissance. L’eau à bonne température de cet automne, combinée aux pluies qui favorisent le développement du plancton dont se nourrissent les coquilles, a créé un environnement optimal. Les coquilles s’en régalent et accumulent les réserves qui donnent à leur chair cette texture ferme et ce goût subtil si recherchés.
Une saison prometteuse
Les prévisions pour les semaines à venir sont encourageantes. Les coquilles Saint-Jacques devraient être au rendez-vous quotidiennement, tous les plongeurs du réseau étant désormais de retour à l’eau après la pause réglementaire. Cette régularité dans l’approvisionnement est une bonne nouvelle pour les abonnés qui pourront compter sur ce produit d’exception dans leurs casiers hebdomadaires.
Seule ombre au tableau : un coup de vent est annoncé pour le week-end à venir. Les vents forts devraient balayer aussi bien la Manche que la Méditerranée, compliquant potentiellement les sorties en mer. Les professionnels espèrent que certaines zones resteront suffisamment abritées pour permettre la poursuite de l’activité. Le vent pourrait également troubler les eaux, rendant la plongée plus difficile. Mais ces aléas font partie du quotidien de la pêche artisanale, et les équipes savent s’adapter aux caprices de la météo.
L’anecdote de la semaine : un maigre à Fécamp
Au-delà de l’abondance des prises, c’est parfois l’inattendu qui marque les esprits. Cette semaine, Florentin Leclerc, pêcheur basé à Fécamp, a vécu une première dans sa carrière : la capture d’un maigre. Ce poisson, cousin du bar, évolue normalement dans des eaux nettement plus chaudes, entre le Sud-Ouest de la France et les côtes marocaines. Le trouver en Manche constitue une anomalie qui n’en est plus vraiment une.
Depuis une dizaine d’années, les pêcheurs bretons signalent sporadiquement la présence de maigres dans leurs filets. Cette remontée progressive vers le nord n’est pas une surprise pour les professionnels qui observent sur le terrain les effets du réchauffement des eaux. Depuis plusieurs années, les pêcheurs du réseau Poiscaille rapportent des températures de l’eau supérieures de 2 à 3°C aux normales saisonnières, et ce même en plein hiver.
Cette capture à Fécamp, en Haute-Normandie, témoigne de l’extension continue de l’aire de répartition de cette espèce thermophile. Si le phénomène peut sembler anecdotique, il s’inscrit dans une tendance de fond qui modifie progressivement la composition des populations de poissons sur les côtes françaises. Les pêcheurs sont aux premières loges de ces transformations et leurs observations constituent une base de données précieuse pour comprendre l’évolution des écosystèmes marins.
🛒 Passez au bio depuis votre canapé
20€ de réduction sur l’épicerie bio en ligne La Fourche
Code promo : VOWENI52
Poiscaille : un modèle qui a fait ses preuves
Derrière cette belle semaine de pêche se cache un modèle économique qui mérite qu’on s’y arrête. Poiscaille n’est pas un simple distributeur de poissons. L’entreprise a construit au fil des années un réseau de pêcheurs artisanaux répartis sur l’ensemble du littoral français, de la Manche à la Méditerranée en passant par l’Atlantique.
Un lien direct entre pêcheurs et consommateurs
Le principe est simple mais efficace : éliminer les intermédiaires entre celui qui pêche le poisson et celui qui le mange. Dans le circuit traditionnel, un poisson passe par la criée, puis par un mareyeur, potentiellement un grossiste, avant d’arriver chez un poissonnier ou un restaurateur. Chaque étape ajoute son coût et son délai. Avec Poiscaille, le poisson est conditionné directement par le pêcheur ou dans un atelier de proximité, puis expédié au consommateur. Ce circuit court garantit une fraîcheur optimale et une rémunération équitable pour les professionnels de la mer.
Cette relation directe crée également une traçabilité totale. Chaque semaine, les abonnés savent qui a pêché leur poisson, où, avec quelle technique. Cette transparence, rare dans le secteur de la pêche, permet aux consommateurs de faire des choix éclairés et de soutenir des pratiques respectueuses de l’environnement. Les techniques de pêche sélectives comme la ligne, le filet, ou la plongée pour les coquilles Saint-Jacques, sont privilégiées. Le chalutage, méthode industrielle peu sélective, est exclu du réseau.
S’adapter au rythme de la mer
Un des aspects les plus intéressants du modèle Poiscaille réside dans sa capacité à s’adapter aux réalités de la pêche. Contrairement à la grande distribution qui exige des volumes constants toute l’année, Poiscaille compose avec ce que la mer offre. Certaines semaines, les casiers regorgent de diversité grâce à une météo clémente. D’autres périodes sont plus creuses lorsque les conditions empêchent les sorties en mer. Cette variabilité, loin d’être un défaut, reconnecte les consommateurs au rythme naturel de l’océan et des saisons.
Cette approche a un impact direct sur les stocks de poissons. En n’exigeant pas les mêmes espèces toute l’année, le système évite la surpêche de certains stocks. Quand les maquereaux sont abondants, ils composent une large part des casiers. Lorsque c’est la saison des coquilles Saint-Jacques, elles prennent le relais. Cette flexibilité est essentielle pour permettre aux différentes espèces de se régénérer et maintenir l’équilibre des écosystèmes marins.
Une alternative au cabillaud importé
Poiscaille invite également à repenser nos habitudes de consommation. Le cabillaud, omniprésent dans les poissonneries et restaurants, est rarement français et majoritairement pêché au chalut dans les eaux froides du Nord. Chez Poiscaille, on en trouve quelques kilos dans une année, autant dire presque jamais. Ce n’est pas un hasard mais un choix délibéré de privilégier les espèces locales et les méthodes de pêche durables.
Cette démarche demande un ajustement de la part des consommateurs. Il faut accepter de découvrir de nouvelles espèces, d’apprendre à cuisiner des poissons qu’on ne connaît pas forcément. La raie, le maquereau, le chinchard ou la dorade grise peuvent surprendre au début, mais offrent des possibilités culinaires riches. Les recettes partagées par Poiscaille et sa communauté aident à franchir le pas et à sortir des sentiers battus de la cuisine de poisson.
Profiter de l’automne pendant qu’il est là
Cette semaine exceptionnelle rappelle que la pêche artisanale dépend de nombreux facteurs qui échappent au contrôle humain. La météo, les coefficients de marée, les cycles biologiques des espèces, tout cela s’orchestre selon une partition complexe que les pêcheurs apprennent à lire mais ne maîtrisent jamais complètement. Les périodes fastes comme celle-ci sont donc à savourer pleinement, car elles alternent avec des moments plus difficiles.
Le retour des coquilles Saint-Jacques marque le début d’une période favorable qui devrait se prolonger plusieurs mois, offrant aux amateurs de produits de la mer des occasions régulières de savourer ce mollusque d’exception. Les premiers spécimens de la saison sont particulièrement prometteurs, avec des noix bien développées qui augurent d’une belle qualité tout au long de l’hiver.
Au-delà de la simple satisfaction gustative, choisir des produits issus de la pêche artisanale comme ceux proposés par Poiscaille, c’est participer à un modèle économique qui valorise le travail des pêcheurs, respecte les ressources marines et maintient vivant un savoir-faire ancestral. C’est aussi reconnecter son alimentation au territoire et aux saisons, dans une époque où la mondialisation a fait perdre ces repères pourtant essentiels.
Alors que le coup de vent du week-end se profile à l’horizon, rappelant que l’océan reste un milieu exigeant et capricieux, profitons de cette fenêtre automnale pour redécouvrir les trésors de nos côtes. Les coquilles Saint-Jacques n’attendent que vous, et avec elles, toute la diversité qu’offrent les eaux françaises en cette saison.
Article rédigé par Melles750.fr – Magazine en ligne autour des Pyrénées et des modes de vie écoresponsables