Comment préparer ses godets de semis zéro déchet ? Le printemps au potager se prépare maintenant avec les premiers semis. Et comme les semis au jardin, c’est toujours la meilleure solution pour cultiver son potager entre maîtrise des origines des plantes et économies, les godets biodégradables maison c’est la base pour un jardin zéro déchet. Alors comment préparer simplement et facilement ses godets biodégradables en un tour de main ?
Un jardin potager bio et zéro déchet
Les jardiniers trépignent pendant l’hiver, mais avec les premiers rayons de soleil de février l’espoir renait. D’ailleurs dans les jardins, les bêches et les motoculteurs sont déjà de sortis. Il faut bien préparer la terre. A l’intérieur c’est le semis qui se préparent. Et s’il y a une activité de la maison, presque intrinsèquement c’est bien le jardin. Il suffit, quand on en a encore le temps, de résister aux tentations dans les jardineries. Alors plutôt que d’acheter au printemps, des plants de légumes et de fruits dans des godets en plastiques, il faut anticiper en fin d’hiver et préparer ses semis.
Comment préparer ses godets de semis zéro déchet ?
Pour préparer ses semis, deux options si l’on écarte les semis en bouteille, le semi en caissette ou le semi en godet.
Pour le semi en caissette, les semis zéro déchet ne nécessite aucun effort. Au fil de l’année en faisant ses courses, on récupère des caissettes en bois ou en carton. Un peu de terreau dans la caissette, et le tour est joué. Enfin, quand les plants pointeront faudra repiquer dans des godets. C’est par exemple le cas pour les semis de tomates.
La presse bois pour des godets biodégradables
Bon revenons à nos godets. Pour fabriquer des godets biodégradables à la maison, il faut investir dans une presse en bois. On trouve des presses en bois pour réaliser ses godets biodégradables dans les magasins bio. Et c’est aussi dans votre magasin bio, après avoir rangé ses courses, qu’il faut stocker les sachets en papier kraft, l’un des matériaux biodégradables les plus courants dans son carton de courses. Ensuite, on coupe le sachet en deux dans le sens de la hauteur. On coupe le bandeau, avant de l’enrouler sur la presse en bois. On replie le papier sur le fond de la presse, et un petit tour de main, et le godet est prêt. Le printemps venu, on plante le godet directement dans la terre, avec un petit coup de ciseau au fond pour faciliter le passage des racines.
Le papier kraft va ensuite se décomposer. Des courses bio, en vrac, quelques sachets kraft, qui finiront en godet, et les poubelles s’allègent, tout comme l’impact sur le climat. Surtout quand il faudra recueillir les fruits et les légumes du potager. Bien sûr on prendra des graines bio, ou encore mieux de la saison précédente. Pour le reste, pour le meilleur ou pour le pire, la nature fera le reste.
Des alternatives créatives au papier kraft
Si les sachets en papier kraft constituent la matière première idéale, d’autres matériaux de récupération peuvent parfaitement faire l’affaire pour créer des godets écologiques. Les pages de vieux journaux, par exemple, se révèlent excellentes pour cette utilisation : leur encre végétale moderne ne pose aucun problème pour le sol, et le papier journal se décompose même plus rapidement que le kraft. Les rouleaux de papier toilette vides constituent également une solution astucieuse : il suffit de les couper à la hauteur souhaitée et de replier le fond pour créer un godet instantané. Même les boîtes d’œufs en carton peuvent être détournées de leur usage initial, chaque alvéole formant un petit godet parfait pour les graines fines comme celles de la laitue ou du basilic.
L’art du timing pour des semis réussis
La réussite des semis en godets biodégradables ne dépend pas uniquement du contenant, mais aussi du respect du calendrier de plantation. Chaque légume a ses exigences : les tomates et les aubergines demandent une température constante de 20°C et se sèment dès février sous abri chauffé, tandis que les courgettes, plus sensibles au froid, attendront mars-avril. L’avantage des godets maison réside dans leur capacité à maintenir un microclimat favorable aux jeunes pousses, tout en permettant un repiquage sans stress racinaire. Une fois les plants bien développés et les dernières gelées passées, généralement après les Saints de Glace à la mi-mai, ces godets biodégradables révèlent toute leur utilité : plantés directement en terre, ils se transforment progressivement en humus nourrissant, créant un environnement parfait pour l’enracinement et la croissance future de vos légumes.