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Anna Changeux est élue Maire de Saint-Béat-Lez, après le renouvellement du conseil municipal consécutif à la démission du maire et de quatre conseillers. Depuis la démission de Thierry Haein, Anna Changeux assurait l’intérim à la mairie de Saint-Béat-Lez. Une mission au combien difficile avec une équipe municipale réduite et des affaires courantes (et pressantes) à gérer. Aussi, dimanche dernier, malgré un premier tour d’élection municipale partielle marqué par un recours, c’est un groupe de cinq élus derrière Georges Escario, qui rejoint l’équipe municipale. Après son élection litigieuse (au bénéfice de l’âge), Georges Escario présente sa candidature à la mairie de Saint-Béat-Lez, face à Anna Changeux. Mais avec 13 votes (et 2 votes blancs), c’est Anna Changeux qui s’installe durablement dans le fauteuil de Maire de Saint-Béat-Lez. Elle dispose désormais de quatre années, avant les prochaines élections municipales de 2026, pour sortir la cité du marbre de sa morosité lancinante.



Qui est Anna Changeux, Maire de Saint-Béat-Lez ?

Anna Changeux Maire de Saint-Béat-Lez

Anna Changeux, Maire de Saint-Béat-Lez

Anna Changeux, s’installe dans le Comminges en 2011 pour exercer les fonctions de Directrice adjointe puis de Directrice au Grand Hôtel de Superbagnères. Elle a ensuite collaboré pendant trois ans à l’organisation du Festival de Luchon. Puis elle a été directrice de Luchon Forme et bien-être jusqu’à sa fermeture le 31 décembre dernier. 

Elle est arrivée à Saint-Béat en novembre 2019. Et comme Anna Changeux est à ce jour libre de tout engagement professionnelle, elle prête à se remonter les manches, entourée de toute l’équipe municipale pour relever de défis d’aujourd’hui et les challenges de la commune. 



Les premiers travaux du nouveau conseil municipal

  • Dès la semaine prochaine, à la veille des vacances l’école redéménagera dans ses murs afin de permettre aux enfants de faire leur rentrée le 7 mars dans une école enfin rénovée. Il restera le ravalement de la façade prévu pendant les vacances de Pâques. 
  • Les travaux de l’Eglise commenceront le 28 février et se poursuivront jusqu’à l’été dans le but de permettre le retour du Trésor à l’automne normalement.



  • Les travaux liés à l’étude de sol pour la création d’une station d’épuration ont commencé, une réunion publique sera organisée avant l’été afin de présenter à la population le phasage des travaux d’assainissement sur Saint Béat-Lez
  • La réouverture de la Poste fait l’objet d’un suivi assidu et devrait trouver une issue favorable avant la fin du mois, une dernière expertise étant nécessaire.
  • La mise en œuvre de travaux post-inondations en lien avec les services de l’état et notamment la sous-préfecture, le département et le syndicat mixte Garonne Amont



Mais d’autres sujets seront rapidement sur la table du conseil tels le camping, la piscine, le dossier Bourg centre, le suivi de la déviation … et la liste est loin d’être exhaustive pour redonner au village son lustre d’antan.

Des défis pour Anna Changeux et son équipe

Quatre années ne suffiront certainement pas à relever tous ces défis. Mais la nouvelle Maire de Saint-Béat-Lez ne cache pas sa détermination à sortir le village et ses habitants du fatalisme ambiant. Au travers de ses expériences professionnelles, de ses convictions et de son enthousiasme, Anna Changeux pourrait bien changer la donne à Saint-Béat-Lez et dans la vallée.

Anna Changeux, Maire et ses adjoints à la mairie de Saint-Béat-Lez

Anna Changeux, Maire et ses adjoints à la mairie de Saint-Béat-Lez



Anna Changeux élue Maire de Saint-Béat-Lez avec à ses côtés ses adjoints :

  • Guy Martinez (sur la gauche de la photo) : 1er adjoint,
  • Gérard Roux (sur la droite de Anna Changeux) : 2ième adjoint,
  • Karine Bron (à droite sur la photo) : 3ième adjoint,



Panorama des enjeux autour de Saint-Béat-Lez

Remettre Saint-Béat-Lez au coeur de la vallée de la Garonne

Longtemps, Saint-Béat était ce village dynamique, chef lieu de canton au coeur d’une vallée reconnue par son environnement nature, ses montages, sa station de ski du Mourtis et sa proximité avec l’Espagne. Mais depuis plusieurs décennies, tout déraille à Saint-Béat-Lez avec notamment la perte des emplois de l’usine Péchiney dans le village voisin de Marignac. Puis il y a eu pêle-mêle le tunnel et la déviation laissée en plan. L’installation d’un supermarché à Cierp-Gaud pour enterrer le commerce local. Et puis évidemment l’inondation du village en 2013, une tempête en suivant. Depuis, le village semble comme groggy.

Une ambition nouvelle pour Saint-Béat-Lez

Mais la cité du marbre, gardienne de la vallée romaine via le passus lupi, ne sombrera pas dans la Garonne. Les raisons de relancer la vie locale autour de Saint-Béat-Lez sont nombreuses avec de nouvelles opportunités et un village à redessiner. Pour l’heure, le village conserve une école primaire, un collège, une toute nouvelle maison de santé, et depuis peu la relance des travaux de la déviation du village. Un moment propice pour redessiner l’image du village.



Avec la déviation des poids lourds et du trafic routier en transit, le centre bourg va pouvoir respirer avec également le passage de la piste cyclable Transgarona. Une nouvelle circulation, un urbanisme nouveau, certainement plus favorable au retour des commerces locaux. Mais aussi plus favorable au développement de projets culturels, comme avec Pronomade, le collectif dans l’ancienne école, le musée des arts, le festival autour du marbre, … Et comme culture, rime souvent avec tourisme, c’est un tout nouveau camping qui devrait à nouveau accueillir les touristes. Des touristes qui continueront de profiter des activités autour de la pêche, de la randonnée, de la station du Mourtis, du vélo, et peut-être même d’un parc aquatique.



De nouveaux arrivants à Saint-Béat-Lez et dans la vallée

C’est l’un des bénéfices de la crise sanitaire. Avec l’arrivée du train à hydrogène (Toulouse-Montréjeau-Luchon) dans la vallée en 2024, un accès rapide à la métropole Toulousaine, et le déploiement de la fibre optique, le territoire attire de nouveaux habitants. De nouveaux arrivants, souvent plus jeunes que la population locale, qui viennent chercher à Saint-Béat-Lez l’opportunité de télétravailler dans un environnement plus nature. Ces néopyrénéens viennent chercher un équilibre entre vie professionnelle, vie familiale et modes de vie plus écoresponsables. Un renouvellement nécessaire, à amplifier et à accompagner pour réussir la transition de Saint-Béat-Lez, vers une cité verte, culturelle, sportive et plus écoresponsable.