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L’impact climatique du management est perfectible dès que le télétravail s’impose dans les entreprises avec la crise sanitaire. Depuis le début de l’année et l’obligation de généraliser le télétravail, le trafic routier diminue drastiquement. Les bouchons sautent sur les périphériques des grandes villes. Si bien sûr il est intenable de maintenir de telles dispositions dans la durée, cela démontre malgré tout des possibilités d’organiser autrement la vie des entreprises, pour limiter le trafic routier, réduire la pollution, réduire les infrastructures routières, et plus globalement lutter contre le réchauffement climatique. Quid du management en entreprise dans ces conditions ?

Manager pour limiter le réchauffement climatique

Jusqu’au premier confinement, télétravailler semblait impossible, et au mieux limité à quelques expériences. La crise sanitaire a bouleversé la donne avec l’avènement des réunions zoom. Si aujourd’hui l’expérience du télétravail est mitigé pour certain salarié, quel équilibre à trouver en matière de management ? Comment organiser autrement les rythmes de travail ?

L’expérience contrainte des différents confinements démontre qu’il est possible d’organiser différemment la vie professionnelle. Cette organisation différente, plus individuelle, demande une bonne dose de confiance des managers intermédiaires. Car aujourd’hui encore la confiance reste limitée à la surveillance. Etre présent, participer à des réunions inutiles, pouvoir être suivi par un manager reste le modèle majoritaire des entreprises. Mais sous l’impulsion des modèles startups, d’une nouvelle génération de manager, du management participatif et des employés eux même la donne change. Surtout quand ce changement managérial rejoint les contraintes financières des dirigeants d’entreprises. Des rythmes différents, plus de télétravail, moins de réunion, moins de restauration, ce sont de précieux mètres carrés de gagnés sur le loyer des bureaux.

Comment passer de la contrainte au modèle ?

C’est le nouveau challenge à tenir ! Passer du management ouvert par contrainte, à la norme des entreprises. Dès les contraintes sont levées, le balai des voitures, des badges et des réunions reprend. Et alors que certaines prônent une réduction du temps de travail, comment changer durablement les rythmes en entreprise ? Faut-il accepter cette phase de transition pour voir les rythmes changer durablement sur la génération suivante ?

L’impact climatique du management est loin d’être neutre à condition d’accepter des rythmes de travail différents. Le bénéfice pour l’environnement de changer les rythmes de travail est immédiat. Décaler les horaires, introduire du télétravail c’est instantanément :

  • moins de stress, plus de temps sans trajet,
  • des voitures en moins et une diminution des émissions de CO2,
  • un impact sur la vie locale, et la consommation responsable,
  • une pression moindre sur le développement d’infrastructures routières moindre,
  • une dynamique néo-rurale nouvelle (installations, mobilité, tiers-lieux, ….)

Les bénéfices sont encore potentiellement nombreux. Mais il faut briser les chaines des managers !