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Manger du jambon rose tue ! On s’en doutait fortement, mais cette fois l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) le confirme. L’Anses reconnait clairement un risque de cancer lié aux nitrites présent dans les jambons industriel. Vous savez ces belles tranches de jambon bien roses de chez Herta et compagnie que l’on trouve dans la grande distribution comme Leclerc, Lidl, Casino, … Les nitrites de sodium sont justement ces conservateurs qui donnent au jambon sa couleur rose et préviennent la formation de bactéries toxiques. Car, oh surprise pour la plupart des consommateurs le jambon n’est pas rose, mais gris comme toute viande de porc cuite. Et pendant que nos forêts se consument, il serait peut-être temps de remettre drastiquement en question nos modes de consommation. N’en déplaise aux hyperconsommateurs, tout ceci est pourtant lié.



Le danger du jambon rose et industriel

Finalement la couleur rose dont on ne peut plus ignorer le danger, c’est presque un détail dans la vie d’un jambon industriel. Un bon jambon industriel, c’est toujours une cuisse de cochon cuite, mais pas n’importe quel cochon. Un bon cochon pour les industriels comme Herta ou Fleury Michon, c’est un cochon que l’on « élève » dans une cage. Il ne faudrait pas non plus qu’il se mette à profiter de la vie dehors à manger des bonnes choses. Dehors il pourrait attraper des maladies, alors au cas même dans sa cage, une petite dose d’antibiotique ne peut pas faire de mal.



Pour son alimentation rien ne vaut des aliments industriels aussi. Il ne faut pas non plus oublier de produire (à la chaine) ces cochons dans des fermes lointaines. Comme ça pour le bilan carbone c’est encore pire. On ne s’attardera même pas sur la pollution des sols qui en résulte. Pour leur recette (ou plutôt leur processus de fabrication) du jambon, les industriels vont rajouter du sel nitrité qui en réagissant avec le sang de l’animal, va colorer le jambon en rose. Un cochon c’est rose, un jambon aussi ! Pour agrémenter avantageuse la composition du jambon, un peu de sucre, un peu d’eau, un peu d’arôme, …



Il ne reste plus qu’à l’emballer par tranche dans plein de plastique histoire de bien continuer. Heureusement, un jambon dans ces conditions ça ne coûte vraiment pas cher à produire. Et c’est tant mieux pour la grande distribution qui va se gaver dessus, en tirant les prix au plus bas pour elle. Tant que ça rapporte, quelques pertes humaines de consommateurs portant avertis, font partie des dommages collatéraux.

Et demain comment fait-on ?

Et bien sûrement pareil. D’un part le gouvernement n’ira sûrement pas se frotter aux industriels de l’agroalimentaire et de la grande distribution. D’autre part, la lutte pour la préservation de l’environnement étant loin des priorité gouvernementales, rien ne devrait changer.