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L’impact carbone et climatique des banques réserve parfois des (bonnes) surprises. Quand l’argent n’a pas d’odeur, encore moins celui du CO2, la plupart des banques soutiennent massivement les activités les plus polluantes. Mais heureusement une banque démontre que finance ne rime pas forcément avec investissements polluants. Oui une banque peut avoir un impact social et environnemental. Et d’ailleurs de nouveaux acteurs, des néobanques se lancent aujourd’hui avec un positionnement plus vert, plus écoresponsable, plus écologique. Quelles sont ces nouvelles banques vertes ?

Les banques et le greenwashing

A côté des assurances, des constructeurs automobiles, de la grande distribution, les banques sont elles aussi des champions du greenwashing. Difficile de s’y retrouver dans les actes de communication, les indicateurs verts particulièrement souples, dans les communications des différentes banques et assurances. La Banque Postale a notamment annoncé la fin des investissements dans les énergies fossiles (hors pétrole) d’ici 2030. Mais par ailleurs, entre 2016 et 2020, les financements dans les entreprises du pétrole et du gaz par BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole, Natixis et Crédit mutuel ont augmenté de 19 % par an en moyenne, selon un rapport de six ONG. Alors quand le Crédit Mutuel annonce une carte bancaire écoresponsable en plastique recyclé, la palme du greenwashing n’est pas loin !

En 2020, la banque la plus émettrice en CO2, la plus écocide, émet l’équivalent du 635 tonnes de CO2 par million d’euros investis. Et la moyenne se situe à 481 tonnes. Ces chiffres émanent d’un rapport « Banques et climat » de l’ONG Oxfam.

Des banques vertes et écoresponsables

Elles sont bien plus discrètes dans leur communication, mais pourtant pas moins engagées dans la transition écologiques. Elles financement des initiatives, des projets et des entreprises que les banques traditionnelles refusent généralement. Au premier rang de ces banques vertueuses dans les activités vertes, sociales et culturelles, on retrouve la banque NEF. Et s’il reste difficile de mesurer l’impact positif d’une banque dans la transition écologique et sociale, sur l’indicateur d’émission de CO2 par million d’euros, investi la NEF est largement en dessous des banques traditionnelles avec 121 tonnes. Bien sûr, on pourrait argumenter qu’en terme de taille le rapport entre la NEF et les autres banques le rapport est sans commune mesure. Car justement pour un acteur bancaire aussi petit que la NEF, investir dans les activités vertes, sociales et culturelles est d’autant plus risqué.

Aussi forte de son succès, la petite banque coopérative et verte, commence à faire entendre sa voix, après avoir opéré une petite transformation visuelle et identitaire.

Des néobanques vertes

Aux côtés de la NEF, de nouveaux acteurs (encore plus petits) se positionnent sur la banque verte. On parle de néobanques vertes comme Helios ou Green Got.