Pourquoi adopter des moutons du Cameroun pour l’éco-pâturage ? Le mouton du Cameroun est résistant, peu exigeant, et idéal pour entretenir un coin de pâture. Rustique, il reste en extérieur hiver comme été. Et comme il perd sa toison au printemps, il n’a pas besoin d’être tondu. Plutôt bel animal et singulier, il devient même familier si on le gâte un peu. Le mouton du Cameroun est ce que l’on appelle un peu malhabilement un moutondeuse.
Pourquoi adopter des moutons du Cameroun pour l’éco-pâturage ?
Entre greenwashing dans certaines grandes villes, où le mouton devient un objet de communication pour entretenir quelques espaces verts pilotes, et réalité pragmatique dans nos montagnes, le mouton du Cameroun a toute sa place pour accomplir des missions d’éco-pâturage. Le mouton du Cameroun est comme on l’a dit résistant, et rustique pour rester en extérieur. Il faut quand même mieux lui prévoir un abri avec une litière et du foin, pour les grandes intempéries montagnardes.
L’hiver il se protège avec une laine épaisse, qu’il perdra au printemps, sans aucune tonte.
On considère qu’il faut 1000m2 par mouton pour qu’il puisse se nourrir correctement d’une bonne herbe. Le mouton du Cameroun ne manque pas les ronces. Il convient bien pour entretenir des espaces naturels mais déjà défrichés.
Le mouton du Cameroun dans nos Pyrénées Haut-Garonnaises
Le mouton du Cameroun a toute sa place dans nos montagnes. Il s’adapte parfaitement aux terrains pentus et difficiles. Il peut s’inscrire dans des programmes d’éco-pâturage en prévention des incendies, comme les chevaux de Merens à Labach de Melles.
Dans certaines parcelles de village, sa présence pour entretenir les terrains abandonnés, attire la curiosité et l’attention des vacanciers. A sa façon il redonne un peu de vie au coeur de nos villages en assurant une mission de service public.