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Adopter des moutons d’Ouessant dans les Pyrénées pour lutter contre les effets du réchauffement climatique en montagne. Le mouton d’Ouessant, originaire de l’île dont il porte le nom, est le plus petit des moutons avec ses 50 centimètres au garrot. Mais pour autant c’est aussi la meilleur tondeuse éco-responsable. Cette espèce d’ovidé particulièrement rustique a failli disparaître dans les années 70. Mais justement sa rusticité qui en fait aujourd’hui un mouton très apprécié pour sa capacité extraordinaire de tonte, et en particulier dans les terrains pentus. D’où son introduction dans les Pyrénées par quelques éleveurs passionnés de l’espèce et soucieux de trouver des solutions éco-responsables face à l’embroussaillement de la montagne. Les effets conjugués de l’exode dans les années 70 et du réchauffement climatique affecte les paysages des Pyrénées. Les fougères, les genêts, les ronces colonisent chaque mètre carré abandonné par l’homme. Un embroussaillement qui expose la montagne aux risques d’incendies alors que l’été les températures grimpent, et que l’hiver la diminution des chutes de neige augmente la période de végétation.



Le mouton d’Ouessant pour lutter contre les effets du réchauffement climatique dans les Pyrénées

Avec son petit gabarit, il passe et grimpe partout pour s’adonner à son activité favorite : manger. Et dans nos montagnes désormais en lutte contre les effets du réchauffement climatique le mouton d’Ouessant est un allié majeur. Si la montagne perd de son activité traditionnelle de pastoralisme, le mouton d’Ouessant peut pallier au besoin d’entretenir les espaces en friche de la montagne. Par sa circulation, son piétinement, et ses besoins alimentaires, le mouton d’Ouessant contribue à débroussailler les espaces sous l’emprise des fougères et des genêts. Le mouton du Cameroun serait également une racine ovine bien adaptée à l’éco-pâturage.



Le mouton d’Ouessant un espèce rustique

La race de mouton d’Ouessant est connue pour sa rusticité. Il n’a vraiment besoin de rien, sauf de végétaux frais. Pas besoin de lui apporter une alimentation complémentaire. Inutile de lui apporter de l’eau, il sait d’hydrater de la brume matinale sur les plantes. De l’hostilité des tempêtes atlantiques sur l’ile d’Ouessant aux conditions parfois difficile de la montagne, le mouton d’Ouessant s’acclimate toujours. Il va falloir d’habituer à le voir dans nos montagnes. Pas bien compliqué d’aimer ces petites boules de laine.