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Trimestre anti-inflation la bonne affaire pour les supermarchés qui profitent pleinement de la crise avec la bénédiction du gouvernement. Il est bien connu que les crises profitent toujours aux plus riches et les grandes enseignes de la grande distribution surfent sur l’inflation galopante. La hausse des prix chez Leclerc, Carrefour, Casino, Lidl, et compagnie frôle les 20% en un an. Alors comme ce sont des gens charitables, qui ne veulent pas se voir imposer des mesures par le gouvernement, ils prennent les devants pour s’afficher comme luttants contre l’inflation. Depuis quelques semaines, les supermarchés lancent leur communication anti-inflation avec les prix bloqués, les prix coûtants, panier anti-inflation, … Chacun y va pour attirer toujours plus de clients, et profiter pleinement de cette période de spéculation et d’inflation.



Trimestre anti-inflation la bonne affaire pour les supermarchés

Le gouvernement conciliant voir complice des enseignes de grandes distributions laisse courir cette envolée plus ou moins justifié des prix. Bruno Le maire, se contente de communiquer sur un trimestre anti-inflation en se reposant sur les promotions des grands distributeurs. Mais attention, grosse révolution, les supermarchés pourront afficher une cocarde anti-inflation sur leurs produits. Car ce sont bien les supermarchés qui vont encore largement profiter de la crise. Car toutes les annonces faites pour « lutter » contre l’inflation concernent les produits de leur réseau. Produits U pour Super U, Marque repère pour Leclerc, Carrefour, … ces produits à bas prix, de très faible qualité vont profiter d’une communication gratuite offerte par le gouvernement.



Ces produits hyper transformés sont ceux qui plus ou moins réellement impacts par la hausse des matières premières et de l’énergie. En mettant en avant leurs marques distributeurs les supermarchés doublent ainsi leurs marges et font monter la pression sur les autres industriels. De toute façon à choisir entre une pâte à tartiner Nutella ou Marque repère, le poison est le même. Souvenez-vous des compotes toxiques de Leclerc ou des pizzas mortelles de Buitoni et des Ferrero empoisonnés



Pendant ce temps dans les réseaux bio

Et bien c’est la crise. Abreuvés de discours alarmistes, les consommateurs se détournent des magasins bio pensant faire des économies dans les supermarchés. Et pourtant, cela ne date pas d’hier, chaque produit acheté en supermarché se paye plusieurs fois : dans le porte monnaie, sur sa santé, sur le climat.

Surtout que les magasins comme Biocoop en un an, l’inflation ne dépasse pas un euro. Bientôt dans les magasins bio, les produits seront moins cher qu’à Leclerc. Rien de très surprenant, dans un modèle vertueux, où les producteurs n’achètent pas d’engrais ou de pesticides. Là où les produits sont vendus en vrac, sans les hausses des emballages, souvent sans transformation. Rajoutez à cela la moindre dépendance énergétique des magasins par rapport aux supermarchés, et vous arrivez une addition plus que raisonnable. Alors c’est sûr pour le gouvernement cela n’est pas bon pour les hyper riches, car la Macronie a besoin de soutenir les dividendes de Total, de Carrefour, de Nestlé, …



C’est aux consommateurs de comparer objectivement et de bousculer leurs habitudes de consommation. Mieux vaut des spaghettis bio avec une sauce tomates bio, que des raviolis Buitoni …

Il ne faut pas s’y tromper la lutter contre l’inflation, la spéculation et la destruction de la biodiversité, cela se passe dans les magasins bio, et pas dans les supermarchés.