FerreroGate du presque chocolat empoisonné à la salmonellose après les pizzas Buitoni à l’escherichia coli, les dérives de l’industrie agroalimentaire mondialisée deviennent littéralement dangereuses. Le scandale arrive cette fois de bonbons chocolatés fabriqués dans les usines Belges de Ferrero. Plusieurs références (Kinder Surprise, Kinder Schoko-Bons, Kinder Mini Eggs, Kinder Happy Moments) sont d’ores et déjà rappelées par la multinationale notamment propriétaire de la marque Nutella. A quelques jours des fêtes de Pâques où la marque cartonne, l’inquiétude est grande. Autant qu’elle est une opportunité pour changer nos habitudes de consommation. Aves les préconisations du GIEC pour lutter contre le réchauffement climatique, l’heure est venue d’acheter notre vrai chocolat auprès des chocolatiers de nos villes et villages.
L’industrie de la malbouffe mondialisée
D’un côté il y a les recommandations du GIEC pour lutter contre le réchauffement climatique. Et de l’autre, des multinationales de la malbouffe bien décidées à gagner toujours plus d’argent. Au milieu il y a nous, les consommateurs avec un vrai pouvoir de décision. Voulons-nous ? Avons-nous vraiment besoin de ces friandises à base de chocolat remplies d’huile de palme et de sucre ? Le chocolat était ce produit de qualité, presque de luxe, que l’on dégustait. Des sociétés comme Ferrero en ont fait un produit sans saveur, destructeur de notre environnement et de notre santé, et que d’autres sociétés comme Leclerc diffusent largement avec un seul argument le prix. Et en achetant, et parfois en se battant pour ces produits ravageurs, nous sommes complices.
Le chocolat de nos chocolatiers
A quelques jours de Pâques et de ses traditionnels cloches, lapin, et poules en chocolat, quel choix ferons-nous ? Qui aura déjà oublié le Ferrero Gate ? Les Kinder Surprises sont-ils réellement pas cher ?
Il faut bien avoir en mémoire qu’un oeuf Kinder c’est plus de 40€/kilo !
Et si l’on mettait en perspective cette friandise avec les forêts et la biodiversité dévastées par la culture pour l’huile de palme. Que dire du sucre subtilement et excessivement dosé pour ravager nos artères. Sans compter les emballages et les transports mondialisés. C’est vraiment cela le prix à payer ?
Ou sinon on peut choisir de pousser la porte d’un artisan chocolatier. Il aura confectionné ses créations de Pâques avec de la fève de cacao, du beurre du cacao et du sucre de canne. Ces chocolats seront-ils vraiment plus chers ? Ce n’est qu’une question de choix, de proportion, de raison, et d’engagement.
Enfin que dire du bilan social d’usines mondiales versus des emplois de proximité.
FerreroGate du presque chocolat empoisonné devrait nous faire réfléchir !