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Trois ans pour conserver un monde vivable, tel est le constat du dernier rapport du GIEC. Face au réchauffement climatique nous avons le pouvoir et le devoir d’agir individuellement et collectivement. Et le temps presse, puisque désormais les échéances se comptent en année. Selon le GIEC, nous avons désormais (seulement) trois ans pour réduire nos émissions de CO2. En d’autres termes c’est maintenant ou jamais que nous devons changer nos habitudes de consommation et de mobilité principalement. Bien sûr c’est à l’échelle des états, de la finance et des industrie, que l’essentiel se joue mais nous avons aussi le pouvoir d’agir individuellement. En changeant nos habitudes, on déstabilise les modèles multinationales basés sur l’hyperconsommation. Aussi, et en pratique que pouvons-nous faire pour accélérer ces changements, et lutter contre le réchauffement climatique ? Sobriété et frugalité sont désormais indispensables.

Trois ans pour conserver un monde vivable

Nous avons encore ou que trois ans pour conserver un monde vivable, selon le dernier rapport du GIEC publié hier. Cette fois les rapporteurs de l’ONU vont au delà du constat et proposent plusieurs solutions à mettre en oeuvre rapidement. Les mesures portent évidemment sur la réduction drastique des émissions de CO2. A la base, les états, les gouvernements et ses dirigeants, doivent envoyer des signaux forts pour stopper les investissements dans les énergies fossiles. Or en pleine guerre, et pour se réapprovisionner les états sont prêts à tous les sacrifices écologiques pour récupérer un peu de pétrole ou de gaz. Alors qu’à l’inverse il faudrait les limiter de 60 à 70%.

Au-delà de l’énergie fossile, qui représente environ un tiers des émissions, tous les secteurs (transports, industrie, agriculture, bâtiments…) doivent se transformer rapidement. Lutter contre la déforestation, renforcer la rénovation énergétique des logements, électrifier et surtout limiter l’usage des voitures, sont des pistes sérieuses pour agir.

Trois ans pour changer nos habitudes

Et dans les pistes sérieuses pour agir contre le réchauffement climatique, le rapport du GIEC souligne les effets de la demande. Et évidemment la demande c’est nous. La demande c’est d’acheter des pizzas empoisonnée, des chocolats (enfin du plastique) Ferrero rochers, des oeufs Kinder empoisonnés et remplis de plastique. C’est aussi, acheter des fruits et légumes hors saison, changer régulièrement de téléphone, remplir son dressing, acheter une voiture toujours plus grosse pour épater les voisins, … Nous devons renouer avec la frugalité. Tant que le téléphone fonctionne, on ne le change pas. Et quand il faudra le changer, on l’achètera reconditionné. Plutôt que de remplir nos poubelles d’emballages alimentaires plastiques, préférons des aliments non transformés en circuit-court. Pourquoi sortir la voiture à chaque envie ?

Lutter contre les inégalités

C’est une tout autre action des rapporteurs du GIEC, qui en soulignant les inégalités entre les personnes, les sociétés, et les pays démontre l’impact de l’argent sur le réchauffement climatique. Individuellement, ou à l’échelle d’un pays, les plus riches ont un impact majeur sur le réchauffement climatique. Et oui, c’est argent il faut bien le montrer et le dépenser.