L’impact de nos petits gestes quotidiens sur le climat n’est sûrement pas suffisant, mais notre action reste plus que jamais indispensable. Alors que le GIEC, dans son dernier rapport, nous éclaire les graves conséquences de l’augmentation du réchauffement climatique, il est peut-être important de remettre en perspective nos actions au quotidien.
Nos GEStes climat pour mesurer notre impact sur le climat
Depuis la publication ce lundi 9 août du dernier rapport du GIEC sur le réchauffement climatique, les requêtes sur Nos GEStes climat explosent. Il faut dire que le simulateur de notre empreinte climatique de l’ADEME donne des enseignements concrets sur notre impact sur le climat. Le simulateur prend en compte notre mode de vie entre logement, transport, alimentation, consommation, … pour calculer notre bilan carbone annuel. Il faut avoir en tête qu’aujourd’hui empreinte carbone moyenne d’un français est de 12 tonnes/an. Et que la neutralité carbone se situe à 2 tonnes/an/personne. On voit bien là le chemin à parcourir pour limiter notre impact sur l’environnement.
Qui pollue ? Qui peut changer les choses ?
Si l’on s’en tient à la répartition entre la pollution générée par l’industrie et les transports, et nos activités individuelles, le combat est perdu d’avance. En effet, les trois quarts de la pollution aujourd’hui, est générée par les activités industrielles et des transports. Nos efforts pour diminuer la pollution porterons donc sur quelques pourcentages du quart restant. Mais pour autant il ne faut pas baisser les bras.
Pour limiter l’impact climatique des industries, et des transports, il faudrait des actions politiques fortes, dont on sait qu’elles ne viendront sûrement jamais. Il suffit de regarder en France, entre la supercherie présidentielle de la Convention citoyenne sur le climat, les différentes condamnations par des tribunaux sur l’inaction gouvernementale, … on comprend bien que la classe politique restera insensible à l’urgence climatique. La politique publique est évidemment trop dépendante et contrainte par les lobbies industriels.
Il ne reste finalement que nos petits gestes au quotidien pour limiter directement notre impact, mais aussi pour que finalement collectivement des industries soient contraintes d’évoluer.
Comme disait Coluche, « Quand on pense… Qu’il suffirait que les gens ne les achètent plus pour que ça se vende pas ! »
Comment peut-on agir individuellement ?
Toutes nos mesures individuelles impliquent immanquablement un changement de vie. Un changement de vie qui peut basculer dans une évolution radicale. C’est sûrement le prix à payer pour donner une chance aux générations futures, et de ne pas porter le fardeau mental de notre inaction.
Une mesure est assez radicale, elle serait de limiter les familles à un enfant. Car ce qu’il ressort d’une étude de 2017 de l’université suédoise de Lund. Mais passons rapidement sur cette mesure, car il faudrait éradiquer Coca-Cola que de renoncer ainsi.
Plus facile à mettre en oeuvre, il s’agirait de renoncer à une voiture (qu’elle soit thermique ou électrique), ou bien encore d’abandonner les vols en avion. Mais quand on voit la reprise aérienne post covid, on comprend bien que de ce côté là, nombreux sont ceux qui n’ont pas renoncé.
Sur le plan de l’alimentation, tendre vers un régime végétarien voir végétalien, réduit également et considérablement notre bilan carbone. Cela peut représente jusqu’à 2 tonnes/an de carbone.
Repensez son logement a également des conséquences fortes sur notre bilan carbone.
Enfin, et même si ces actions ont un impact limité, il faut continuer de trier/recycler, éviter les supermarchés, acheter en circuits-courts, passer au dentifrice en poudre, acheter/vendre des vêtements de seconde main, acheter des appareils électroniques reconditionnés, …
Cette infographie de la RTBF donne des indications intéressantes pour changer nos habitudes et décarboner nos vies. C’est le moment de changer ou de continuer à agir sur notre petit territoire des Pyrénées Haut-Garonnaises.