A Melles de l’écologie de bon sens avec des chevaux de Merens en pâture à Labach de Melles. C’était une volonté de l’équipe municipale emmenée par Alban Dubois. Pour initier la reprise agricole sur la commune vingt magnifiques chevaux de Mérens du Boila vont pâturer à Labach de Melles.
A Melles des pratiques écologiques de bon sens
Le petit village de montagne de Melles est un laboratoire d’initiative en matière de pratiques écologiques. Pendant que nos élus éloignés de la vie locale et politiciens s’écharpent (tricolore) pour savoir lequel a l’affiche et la communication la plus verte, d’autres élus comme l’équipe municipale d’Alban Dubois prennent le taureau cheval par les cornes la crinière.
Melles s’est déjà distingué par des journées citoyennes pour construire des cabanes pastorales comme à Aouéran en fuste de pin (ceux tombés pendant les tempêtes sur les cimes de montagne). La cabane pastorale en circuit-court, avec des matériaux et des bras locaux.
Fin février, avec le soutien technique des pompiers, sur les hauteurs du village de Melles dans le secteur de Sacoste, c’est un brûlage dirigé qui est mené pour venir à bout de broussailles envahissantes. Et pendant que certains haters, critiquent déjà la méthode, c’est qu’ils n’en comprennent pas la finalité.
Sur nos territoires de montagne fait de contraintes, au service de la liberté de tous comme le vante Etienne Klein, il faut savoir utiliser toutes les ressources. Et c’est avec la combinaison de ses méthodes que nos montagnes sont préservées des risques d’incendies, tout entretenant les sols. Mais aussi, la protection des montagnes, préserve la beauté de nos paysages. Quoi de mieux que des chevaux de Merens pour la vue monarchique de la montagne ?
Les chevaux de Merens du Boila
Revenons à nos moutons chevaux. Les chevaux qui vont monter en estive à Labach de Melles sont des chevaux de Merens. On l’appelle aussi le poney Ariégeois. C’est un cheval très ancien, rustique et de petite taille. Il vit depuis longtemps dans les Pyrénées centrales, où il accompagnait le travail des agriculteurs. Les vingts chevaux de Merens qui vont transhumer proviennent de l’élevage du Boila sur le plateau de Lannemezan.
Un échange de bons procédés entre le village de Melles et l’élevage du Boila
Là aussi sur la modèle économique, c’est une approche gagnant gagnant. Les chevaux de Merens seront surveillés par un employé municipal du village de Melles. Aussi, l’élevage du Boil participe à hauteur de 4000€ en compensation du salaire de l’employé municipal.
Enfin pour mener à bien ce projet, la mairie de Melles a pu compter sur la bonne volonté de quelques propriétaires de parcelles.
Maintenant c’est à nous, pratiquants de la montagne d’accueillir ces chevaux de Merens.