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Une semaine s’est écoulée depuis le jour de l’incendie qui a endommagé notre village.
Après ces quelques jours de sidération, revenons sur cet évènement qui va sûrement marquer durablement l’histoire du village. Ce n’est pas la première fois que le feu se déclare à Melles ou autour du village, et un tel évènement reste toujours traumatique pour la nature et pour les humains. Survenant sans prévenir, même si la forte chaleur et la sécheresse des dernières semaines constituaient un climat très favorable et même si chacun pensait au danger du feu en observant la végétation roussie et la terre brulante. Dans la matinée le feu se déclarait à l’entrée du village et montait rapidement vers le haut et le chemin de Baridère.
Il n’est pas anodin de voir sa maison cernée par le feu, ses terrains dévorés par les flammes, de voir des arbres de plusieurs mètres se consumer, de sentir la fumée se répandre dans le village et jusqu’à la Gouade, de percevoir la suie retomber, de voir monter le feu sans savoir s’il va être contenu à temps.
Fort heureusement, l’intervention rapide et massive des Pompiers, leurs efforts redoublés, la noria de camions, le ballet des avions et hélico dans le ciel et au raz des maisons, ont permis d’éviter le pire.
Attisé par des conditions météo peu favorables avec un vent soutenu et une chaleur encore intense, ce n’est qu’en fin de journée, après plusieurs heures de lutte que le danger s’est éloigné.
Dans les jours suivant, la surveillance constante de la zone par les Pompiers a permis d’endiguer d’autres départs par des racines couvant sous le sol et faisant encore planer la crainte d’un regain.
A ce jour, les stigmates de l’incendie sont visibles, la végétation calcinée autour des maisons et dans les prés témoigne de la blessure subit, comme autour de Ste Germaine épargnée.
Heureusement la pluie en fin de semaine a éteint les derniers risques.
Quant à savoir comment l’incendie a démarré, laissons les Autorités compétentes faire leur enquête et rendre leurs conclusions impartiales.
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