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Dérèglement climatique et hausse des assurances habitation dès 2025 pour faire face à l’augmentation de l’indemnisation des différentes catastrophes météorologiques. Inondation, tempête, sècheresse, incendie, … on voit les catastrophes naturelles s’enchainer dans un contexte déjà établi de réchauffement climatique. Peu encore mesurer encore l’impact de leur mode de vie avec les catastrophes qu’ils subissent. Les assurances, souvent après de âpres procédures, paieront la facture. Mais finalement chacun paye la facture, et même plusieurs fois. Car les assurances indemnisent sur des fonds colossaux accumulés sur le dos des assurés. Et quand bien même le magot fond, ce n’est pas comme la glace des pôles, la cagnotte se reconstituent en augmentant les tarifs des assurances. Jusqu’au jour où le système pourrait trouver ses limites, où les assurances désireuses de se blottir contre le magot, refuseront de couvrir certains risques.



Dérèglement climatique et hausse des assurances habitation

Tout le monde n’étant pas logé à la même enseigne, quand les assurances veulent gagner plus d’argent, l’Etat acquiesce. Ainsi, les assurances ont obtenu du gouvernement une hausse de 60% de la surprime qui couvre le régime des catastrophes naturelles. La surprime passera au 1er janvier 2025 de 25€ à 41€. Cela devrait permettre au régime d’indemnisation des catastrophes naturelles de retourner à l’équilibre. Un équilibre sûrement précaire et temporaire. Car tous les spécialistes du climat s’accordent sur le fait, que désormais chaque dixième de degré supplémentaire va entrainer des catastrophes exponentiellement plus dévastatrice. L’importance des dégâts directement causés par le réchauffement climatique n’est pas une équation linéaire. Sur les cinquante dernières années, le nombre de catastrophes naturelles à l’échelle mondiale a été multiplié par cinq. Certes les victimes sont moins importantes grâce aux capacités des prévisions, mais les catastrophes entrainent de nombreux mouvements de personne. Et la facture des dégâts matériels s’envole littéralement. A terme entre l’augmentation de la fréquence et de l’intensité, nos défenses contre ces phénomènes seront dépassés.

Comme le disait Hubert Reeves, « l’homme mène une guerre contre la nature, s’il gagne il est perdu« .