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Le drone au service de la montagne et de la préservation de son environnement

pour mener des initiatives entre nature, faune et flore, avec les activités humaines. Les transformations en cours dans les espaces de montagne exigent de mener des expérimentations innovantes. En sachant que ces territoires ruraux ne disposent que de moyens limiter pour lancer des initiatives, il faut être innovant et frugal dans le déploiement d’expériences locales. Dans ce contexte dans ce milieu au combien authentique, la technologie peut apporter des réponses pour préserver cet environnement fragile. Et le drone en particulier permet d’envisager des projets transversaux à coût limité pour observer, tester, expérimenter, mesurer, et communiquer sur ces initiatives en montagne.

L’activité raisonnée des hommes en montagne

Si l’on peut s’interroger de l’impact négatif de l’homme sur l’environnement, il y a des territoires comme la montagne où l’activité de l’homme s’inscrit dans l’équilibre de la nature. Mais malheureusement aujourd’hui cet équilibre est menacé. D’un part la vie traditionnelle qui prévalait dans les villages de montagne a périclité avec l’exode rurale. Les activités agricoles sont désormais dans la vallée, ou les plaines lointaines pour augmenter la rentabilité. Idem pour les activité d’élevage où subsiste encore les estives. Ainsi très peu des habitants des villages de montagne vivent encore d’une activité locale de montagne. Avec en étau les effets du réchauffement climatique, la montagne s’expose désormais à des risques naturels importants. Les risques naturels menacent sérieusement. Il s’agit de l’embroussaillement avec les incendies comme corolaire. Mais aussi, des glissements de terrain désormais non stabilisés. Jusqu’à la chute de pierres et de roches.

Réinvestir la montagne

Pour autant, avec ceux qui réinvestissent la montagne pour des activités agricoles ou même des activités tertiaires, il ne faut pas renoncer. Dans des villages comme Melles, dans les Pyrénées Haut-Garonnaises, les initiatives s’enchainent pour redonner vie à la montagne. Site de réintroduction de l’ours, il y a 25 ans, Melles s’inscrit dans une dynamique d’innovation. Ces initiatives d’innovation entre traditions et modernités, fédèrent les habitants et dépassent les capacités intrinsèques du territoire. Ces initiatives vont de la construction de cabanes pastorales, en passant par des estives de chevaux de Mérens. Certains observateurs un brin moqueur diront qu’il s’agit de projets de citadins, mais vaut-il regarder derrière et attendre avec fatalité l’avenir ?

Le drone au service de la montagne et de la préservation de son environnement

Quand on pense drone en montagne, on imagine quelques randonneurs de passage filmant leurs exploits pour les réseaux sociaux. Même si tout compte dès qu’il s’agit de sublimer et de partager les paysages magnifiques de montagne, on parle là de drones au service d’initiatives plus citoyennes. Avec la maîtrise du drone, on peut mesurer et cartographier des zones à risques. Le projet Air Patou en Ariège, expérimente même la surveillance des estives par drone. Le drone peut également servir à améliorer les parcours de randonnée. Avec un drone on peut aussi mener des expériences et des suivis sur la faune sauvage. Et si l’on adjoint au drone des capacités de transport, comme cela est déjà le cas, on renforce les capacités d’intervention dans des zones difficiles d’accès.

Enfin les images exploitées de ces drones viennent renforcer le message et la communication de la montagne dans sa dimension la plus nature.

Le drone en montagne entre respect et règlementation

Pour mener à bien le suivi des projets et initiatives par drone, il s’agit d’utilisation l’appareil avec parcimonie. L’usage du drone en appui des projets de redynamisation de la montagne doit évidement s’inclure dans des usages cadrés. Car il ne s’agit de pas de rajouter de l’agitation et du bruit dans des espaces naturels, mais bien de venir renforcer les expériences menées. Et comme le but est de préserver l’environnement de la montagne, ces usages doivent à la fois respecter la faune, la flore, les activités humaines et la règlementation.