Tour de France Femmes 2026 : de la Suisse à la Méditerranée via le Mont Ventoux
Neuf étapes d’exception du 2 au 10 août : grand départ suisse, vignobles bourguignons et final azuréen
Après le triomphe historique de Pauline Ferrand-Prévot en 2025 et une édition marquée par l’exploit mauricien de Kim Le Court-Pienaar, le Tour de France Femmes avec Zwift revient en 2026 avec une nouveauté de taille : un grand départ hors de France. Direction la Suisse romande et ses paysages de carte postale, où le lac Léman servira d’écrin à deux journées de course avant un périple de neuf étapes qui traversera la France d’est en ouest.
L’annonce faite par Marion Rousse, directrice du Tour de France Femmes, ne laisse aucun doute : l’édition 2026 sera « exigeante et magnifique ». Un programme ambitieux de 1 175 kilomètres qui débute le samedi 2 août à Lausanne pour s’achever le dimanche 10 août à Nice, en passant par le Jura, la Bourgogne, le Beaujolais, la vallée du Rhône et le mythique Mont Ventoux. Neuf étapes d’une intensité croissante qui promettent un spectacle de haute volée.
Lausanne lance les hostilités : un premier test pour les puncheuses
La capitale olympique n’accueille pas le Tour de France Femmes par hasard. Après avoir reçu une étape du Tour masculin en 2022, Lausanne s’est portée candidate dès la fin de cette édition pour organiser le grand départ de la version féminine. Et la ville tient sa promesse avec une première étape le samedi 2 août de 137 kilomètres qui ne sera pas une simple formalité.
Le départ sera donné avenue de Rhodanie, sur les bords du Léman, dans un cadre idyllique. Mais ne vous y trompez pas : cette étape d’ouverture n’a rien d’une promenade de santé. Les coureuses partiront en direction du lac de Neuchâtel avant d’affronter deux ascensions consécutives (3,5 km à 6,1 % puis 3,7 km à 4,5 %) qui écrèmeront déjà le peloton sur le chemin du retour.
Le parcours longera ensuite le Léman, au pied du vignoble de Lavaux, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une beauté qui ne doit pas masquer le piège final : juste après le musée olympique, une difficulté de 2,3 km à 5,4 % conditionnera l’arrivée. La ligne sera tracée place Saint-François, au bout d’une ligne droite de 400 mètres propice aux attaques et aux coups de force de dernière minute.
Pour Émilie Moeschler, vice-maire de Lausanne, « c’est une grande fierté de recevoir le grand départ du Tour de France Femmes avec Zwift, après une étape du Tour de France 2022. La capitale olympique montre ainsi son engagement fort pour que les sportives soient mises en avant. » Un discours institutionnel qui ne cache pas l’ambition : faire de cet événement un marqueur de l’égalité dans le sport.
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De la capitale du vélo à la rade de Genève : place aux sprinteuses
La deuxième étape, longue de 149 kilomètres et prévue le dimanche 3 août, reliera Aigle à Genève dans un parcours qui devrait sourire aux rouleuses et aux sprinteuses. Le départ sera donné depuis le centre-ville d’Aigle, non loin du siège de l’Union cycliste internationale (UCI) et du Centre mondial du cyclisme (CMC). Une symbolique forte pour une étape qui passera par Montreux et Vevey avant de longer les rives du lac Léman.
Le parcours ne sera toutefois pas totalement plat. La route s’élèvera en effet sur 13 kilomètres et trois paliers, par le lac de Bret, pour contourner Lausanne. La redescente vers Genève comportera également quelques vallonnements et trois bosses, dont la dernière située à 35 kilomètres de l’arrivée. Mais ces difficultés ne devraient pas empêcher les sprinteuses de s’expliquer devant le célèbre Jet d’eau, au bout de la ligne droite du quai du Mont-Blanc.
Grégory Devaud, syndic d’Aigle, se réjouit de cet honneur : « Aigle est très honorée d’avoir été choisie avec Genève et Lausanne pour le grand départ du Tour de France Femmes avec Zwift 2026. Au cœur du Chablais, la capitale mondiale du vélo veut réserver un accueil enthousiaste et de qualité aux coureuses et à leurs équipes. »
Du côté de Genève, Marie Barbey-Chappuis, conseillère administrative, affiche elle aussi sa satisfaction : « La Ville de Genève est extrêmement heureuse d’accueillir le Tour de France Femmes avec Zwift. Cet événement s’inscrit dans notre politique de promotion du sport féminin. De telles compétitions donnent aux championnes cyclistes la visibilité et la reconnaissance qu’elles méritent. » Un engagement politique clair en faveur de l’égalité dans le sport.
L’étape 3 : cap sur le Jura
Le mystère est désormais levé. La troisième étape, prévue le lundi 4 août, quittera Genève pour rejoindre Poligny dans le Jura, sur une distance de 157 kilomètres. C’est donc la deuxième option qui a été retenue : la moyenne montagne jurassienne avec ses pièges caractéristiques.
Ce tracé vers le Jura promet une étape de transition intéressante, entre les routes suisses et l’entrée en France. Poligny, petite ville de 4 000 habitants connue comme la « capitale du comté », accueillera pour la première fois une arrivée du Tour de France Femmes. Le profil exact de l’étape n’a pas encore été dévoilé, mais les routes jurassiennes sont rarement plates et pourraient offrir des opportunités d’échappées.
De la Bourgogne à la Méditerranée : six étapes françaises
Étape 4 : Gevrey-Chambertin > Dijon (127 km)
Le mardi 5 août, le Tour de France Femmes entrera en Côte-d’Or avec une étape de 127 kilomètres entre Gevrey-Chambertin et Dijon. Cette étape, présentée sous le slogan « la Côte-d’Or emballe », traverse le vignoble bourguignon réputé mondialement. Gevrey-Chambertin, commune viticole prestigieuse, offre un cadre exceptionnel pour le départ.
L’arrivée à Dijon, préfecture de la région Bourgogne-Franche-Comté, pourrait donner lieu à un sprint si le parcours reste relativement roulant. Mais la Côte-d’Or ne porte pas son nom par hasard, et quelques côtes bien placées pourraient compliquer les plans des équipes de sprinteuses.
Étape 5 : Mâcon > Belleville-en-Beaujolais (140 km)
Le mercredi 6 août, direction le Beaujolais pour une étape de 140 kilomètres reliant Mâcon à Belleville-en-Beaujolais. Encore une fois, le parcours traverse un terroir viticole d’exception, entre vignes et coteaux. Le relief vallonné du Beaujolais pourrait favoriser les puncheuses et les coureuses capables de gérer les enchaînements de bosses.
Cette étape constitue un nouveau test avant les grandes difficultés montagnardes qui s’annoncent dans les jours suivants. Les favorites devront rester vigilantes pour ne pas perdre de temps sur des routes qui peuvent s’avérer piégeuses.
Étape 6 : Montbrison > Tournon-sur-Rhône (153 km)
Le jeudi 7 août, le peloton quittera Montbrison dans la Loire pour rejoindre Tournon-sur-Rhône en Ardèche, au terme de 153 kilomètres. Cette étape marque l’entrée dans la vallée du Rhône, avec un parcours qui pourrait offrir différents scénarios selon le profil retenu par les organisateurs.
Tournon-sur-Rhône, située sur la rive droite du Rhône face à Tain-l’Hermitage, est une ville au riche patrimoine historique. L’arrivée dans cette cité ardéchoise pourrait être l’occasion d’une belle bataille entre les favorites.
Étape 7 : La Voulte-sur-Rhône > Mont Ventoux (145 km)
Voici sans doute l’étape reine du Tour de France Femmes 2026. Le vendredi 8 août, après 145 kilomètres depuis La Voulte-sur-Rhône, les coureuses affronteront le mythique Mont Ventoux. Le « Géant de Provence », avec ses pentes impitoyables et ses 21,5 kilomètres d’ascension depuis Bédoin, constitue un monument du cyclisme mondial.
Cette arrivée au sommet du Ventoux sera un moment de vérité pour toutes les prétendantes au classement général. À 1 910 mètres d’altitude, sous le soleil provençal et face aux vents qui ont donné son nom à la montagne, les écarts se creuseront forcément. Cette étape pourrait bien désigner la future vainqueure du Tour.
Étape 8 : Sisteron > Nice (175 km)
Le samedi 9 août, place à la plus longue étape du Tour avec 175 kilomètres entre Sisteron et Nice. Après l’effort intense du Ventoux, cette étape de liaison vers la Côte d’Azur ne sera pas de tout repos. Le parcours traverse les Alpes du Sud avec leurs routes sinueuses et leurs paysages spectaculaires.
L’arrivée à Nice, sur la célèbre Promenade des Anglais, offre un cadre magnifique pour l’avant-dernière étape. Selon le profil retenu et la fatigue accumulée, cette journée pourrait encore redistribuer les cartes au classement général.
Étape 9 : Nice > Nice (99 km)
Le dimanche 10 août, l’édition 2026 se conclura par une étape en boucle autour de Nice, la plus courte du Tour avec 99 kilomètres. Ce format rappelle les étapes finales des grands tours masculins, généralement décisives malgré leur distance réduite.
Le parcours exact n’est pas encore connu, mais on peut s’attendre à un tracé vallonné dans l’arrière-pays niçois, capable de produire du spectacle jusqu’au bout. Les favorites devront rester concentrées jusqu’à la ligne d’arrivée, car rien ne sera joué d’avance. L’arrivée finale sur la Côte d’Azur offrira un bouquet digne de cette cinquième édition du Tour de France Femmes.
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Le parcours complet en un coup d’œil
| Étape | Date | Parcours | Distance |
|---|---|---|---|
| 1 | Samedi 2 août | Lausanne > Lausanne | 137 km |
| 2 | Dimanche 3 août | Aigle > Genève | 149 km |
| 3 | Lundi 4 août | Genève > Poligny | 157 km |
| 4 | Mardi 5 août | Gevrey-Chambertin > Dijon | 127 km |
| 5 | Mercredi 6 août | Mâcon > Belleville-en-Beaujolais | 140 km |
| 6 | Jeudi 7 août | Montbrison > Tournon-sur-Rhône | 153 km |
| 7 | Vendredi 8 août | La Voulte-sur-Rhône > Mont Ventoux | 145 km |
| 8 | Samedi 9 août | Sisteron > Nice | 175 km |
| 9 | Dimanche 10 août | Nice > Nice | 99 km |
| TOTAL (avant homologation) | 1 175 km | ||
📅 Du 2 au 10 août 2026 • 🇨🇭🇫🇷 De la Suisse à la Côte d’Azur
Le trio suisse à surveiller
Recevoir le Tour de France Femmes en Suisse romande n’est pas qu’une question de décor et d’organisation. C’est aussi l’occasion de mettre en lumière les championnes helvétiques qui évoluent au plus haut niveau du cyclisme professionnel féminin. Trois noms ressortent particulièrement.
Marlen Reusser, la spécialiste du chrono
À 33 ans, la Bernoise est une référence mondiale du contre-la-montre. Avec trois titres de championne d’Europe dans l’exercice, des médailles d’argent aux Jeux olympiques 2020 et aux Championnats du monde (2020 et 2021), ainsi qu’une victoire sur l’étape chronométrée du Tour de France Femmes 2023 à Pau, Reusser possède un palmarès impressionnant.
Mais la Suissesse ne se limite pas aux courses contre-la-montre. Elle a prouvé sa polyvalence en s’imposant dans des épreuves en ligne, comme à Bar-sur-Aube lors du Tour de France Femmes 2022, ou encore sur la classique Gand-Wevelgem 2023. Une coureuse complète qui pourrait jouer un rôle important sur ces routes qu’elle connaît bien.
Élise Chabbey, la médecin cycliste
Le parcours d’Élise Chabbey, 32 ans, est atypique. Ancienne olympienne en canoë-kayak aux Jeux de Londres en 2012, elle est devenue médecin en 2019 tout en poursuivant sa carrière cycliste. La Genevoise incarne cette nouvelle génération de sportives qui refusent de choisir entre passion et études supérieures.
Sur le vélo, Chabbey se distingue par sa régularité. Souvent bien placée dans les classiques et les grands tours, elle fait partie de ces coureuses solides sur qui les équipes peuvent compter. Lors du Tour de France Femmes 2025, elle a d’ailleurs décroché le maillot à pois de meilleure grimpeuse, prouvant ses qualités en montagne. À domicile, elle pourrait bien viser un nouveau coup d’éclat.
Noemi Rüegg, la révélation en devenir
À 24 ans, la Zurichoise Noemi Rüegg est en pleine éclosion. Elle a remporté en janvier 2025 le Tour Down Under en Australie, avant de se classer troisième de Milan-San Remo en mars. Une progression fulgurante qui en fait l’une des jeunes coureuses les plus prometteuses du circuit.
Son profil de puncheuse pourrait parfaitement convenir aux routes vallonnées de cette première étape. Si elle parvient à confirmer sa forme du début de saison, Rüegg pourrait créer la surprise et s’inviter dans la bataille pour le maillot jaune dès les premières journées.
2025, une édition historique à revivre
Impossible de parler du Tour de France Femmes 2026 sans revenir sur l’édition précédente qui a marqué les esprits. Le Tour 2025, qui s’est déroulé du 26 juillet au 3 août, restera dans l’histoire pour plusieurs raisons.
Le triomphe de Pauline Ferrand-Prévot
La principale héroïne de cette édition se nomme Pauline Ferrand-Prévot. La Rémoise de 33 ans a réalisé l’exploit de remporter le Tour dès sa première participation, devenant la première Française à s’imposer sur la Grande Boucle féminine depuis Jeannie Longo en 1989. Un retour sur route couronné de succès, un an après son titre olympique en VTT aux Jeux de Paris 2024.
PFP n’a pas gagné en gestionnaire. Elle a dominé la course de la plus belle des manières en remportant les deux dernières étapes de montagne : le col de la Madeleine lors de l’étape 8, puis l’arrivée à Châtel lors de la dernière étape. Deux victoires consécutives qui ont enterré tout suspense et confirmé sa suprématie en haute montagne.
L’exploit mauricien de Kim Le Court
L’autre grande révélation du Tour 2025 porte un nom exotique : Kim Le Court-Pienaar. La cycliste mauricienne, 28 ans, a créé l’événement en devenant la première coureuse africaine à porter le maillot jaune sur le Tour de France Femmes. Un moment historique pour le cyclisme africain.
Après avoir endossé la tunique de leader dès la deuxième étape à Quimper, suite à la victoire de l’Espagnole Mavi García, Le Court a conservé le maillot jaune jusqu’à l’étape 5 à Guéret, qu’elle a remportée. Sa résistance face aux favorites a impressionné le peloton et ouvert de nouvelles perspectives pour le cyclisme mauricien.
Le festival français en fin de course
Le cyclisme tricolore a également brillé avec Maeva Squiban, jeune Brestoise de 23 ans qui a signé la première victoire d’étape française lors de la sixième étape à Ambert. Un raid solitaire de 32 kilomètres qui lui a permis de devancer Juliette Labous pour un doublé français mémorable. Squiban a récidivé lors de l’étape suivante, confirmant son statut de future grande du cyclisme français.
Au classement général final, la France a placé quatre coureuses dans le top 10 : Ferrand-Prévot en tête, évidemment, mais aussi Juliette Labous (7e), Cédrine Kerbaol (8e) et Évita Muzic (10e). Un bilan collectif remarquable qui augure d’un bel avenir pour le cyclisme féminin français.
Le podium final : Vollering et Niewiadoma battues mais pas résignées
Derrière Ferrand-Prévot, Demi Vollering a pris la deuxième place du podium, à 3’42”. La Néerlandaise, désormais chez FDJ-Suez, échoue pour la deuxième fois consécutive à la deuxième marche du podium après sa victoire en 2023. Une régularité frustrante pour celle qui reste l’une des meilleures grimpeuses du monde.
Katarzyna Niewiadoma, tenante du titre, a complété le podium à 4’09”. La Polonaise n’a pas réussi à défendre son maillot jaune conquis en 2024, mais elle maintient son impressionnant record : trois podiums en trois participations au Tour de France Femmes. Une constance remarquable au plus haut niveau.
Les enjeux de l’édition 2026
L’édition 2026 du Tour de France Femmes s’annonce comme un nouveau chapitre passionnant dans l’histoire récente de cette épreuve ressuscitée en 2022. Plusieurs questions se posent déjà.
Le Mont Ventoux, juge de paix
L’étape du vendredi 8 août vers le Mont Ventoux sera sans conteste le moment de vérité de ce Tour 2026. Le « Géant de Provence » n’a jamais encore été au programme du Tour de France Femmes, et son inscription au parcours change complètement la donne. Avec ses 21,5 kilomètres d’ascension depuis Bédoin et ses pentes pouvant atteindre 12%, le Ventoux est l’un des cols les plus redoutés du cyclisme mondial.
Cette arrivée au sommet, à 1 910 mètres d’altitude, dans un paysage lunaire balayé par les vents, séparera les vraies grimpeuses des autres. Les écarts se comptent généralement en minutes sur ce géant, et l’étape pourrait bien désigner la future vainqueure du Tour. Qui de Ferrand-Prévot, Vollering ou d’une nouvelle surprise saura dompter le monstre provençal ?
Ferrand-Prévot peut-elle doubler la mise ?
À 34 ans en 2026, Pauline Ferrand-Prévot aura-t-elle encore la fraîcheur nécessaire pour défendre son titre ? Sa forme exceptionnelle de 2025 peut-elle se reproduire ? La championne a annoncé vouloir terminer sa carrière en 2027, lors des Championnats du monde en Haute-Savoie. Le Tour 2026 représente donc une opportunité en or pour elle de marquer encore plus l’histoire du cyclisme français.
Son transfert chez Visma | Lease a Bike s’est avéré payant, avec une équipe capable de la protéger et de la soutenir dans les moments difficiles. Si elle retrouve les mêmes sensations en montagne, elle partira favorite, mais la concurrence ne lui fera aucun cadeau.
Vollering enfin au sommet ?
Deux fois deuxième (2024 et 2025) après une victoire en 2023, Demi Vollering arrive au Tour 2026 avec une envie de revanche. La Néerlandaise reste la meilleure grimpeuse pure du peloton et peut compter sur une équipe FDJ-Suez renforcée. Si le parcours comporte suffisamment de montagne après les trois étapes suisses, elle aura ses chances.
Qui pour créer la surprise ?
Le cyclisme féminin regorge de talents émergents. Kim Le Court peut-elle confirmer son éclosion de 2025 ? Maeva Squiban est-elle capable de passer un cap supplémentaire ? Et que penser d’Elisa Longo Borghini, double vainqueure du Giro 2024 et 2025, qui n’a jamais vraiment brillé sur le Tour de France ?
Le grand départ suisse offre aussi une opportunité aux coureuses helvétiques de briller à domicile. Marlen Reusser, Élise Chabbey ou Noemi Rüegg pourraient profiter de l’avantage du terrain connu pour marquer les esprits dès les premières étapes.
Un rendez-vous à ne pas manquer
Le Tour de France Femmes avec Zwift 2026 s’annonce comme une édition de haute volée. Entre le décor exceptionnel du lac Léman pour le grand départ, la traversée des plus beaux terroirs français, l’ascension mythique du Mont Ventoux et le final azuréen à Nice, tous les ingrédients sont réunis pour offrir un spectacle de premier ordre.
L’engagement des villes suisses pour promouvoir le cyclisme féminin et l’égalité dans le sport donne également une dimension symbolique forte à ce grand départ. Marion Rousse ne s’y est pas trompée en qualifiant cette édition d’« exigeante et magnifique ». Le rendez-vous est pris pour le samedi 2 août 2026 à Lausanne.
Avec 1 175 kilomètres au compteur et une arrivée finale à Nice le 10 août, cette cinquième édition promet d’être mémorable. Après le triomphe français de 2025, la concurrence internationale sera féroce pour tenter de détrôner Pauline Ferrand-Prévot. Entre les étapes de transition, les pièges du Beaujolais, l’ascension du Ventoux et le final niçois, la bataille s’annonce épique sur tous les terrains.
Article publié sur Melles750.fr – Magazine en ligne des Pyrénées et des modes de vie écoresponsables