A Saint-Béat Pronomade fait son nid
aux quatre coins du village. Souvenez-vous au printemps, un nid était apparu dans la nuit sur une bâtisse au coeur du village. Une apparition nocturne qui avait suscité de nombreux commentaires. Est-ce un vrai nid ? Mais quel oiseau fait de tel nid ? Le nid est apparu mais il est vide … Pour Pronomade le but est atteint au travers de leurs désormais célèbres irruptions. Et puis finalement des oiseaux avaient finis par s’installer dans ce nid incroyable.
Pronomade un projet culturel de territoire
Commençons par le commencement. L’association culture Pronomade est née en juin 2001 avec une volonté d’amener la culture dans les tous les territoires. Une démarche culture que Pronomade veut également participative avec les élus, les habitants, les associations, … tous les acteurs d’un territoire. Avec la crise sanitaire, et la difficulté de rassembler du public, Pronomade a cherché de nouveaux formats pour surprendre dans une démarche culture. C’est ainsi, que sont arrivées les fameuses irruptions. Toujours pour surprendre, questionner, et finalement rassembler, Pronomade plante (sans explications) sur le territoire du Comminges, des créations artistiques.
Des nids (et pas que d’oiseaux) à Saint-Béat
Après le gigantesque et surprenant nid sur le balcon sur une maison à l’entrée de Saint-Béat, d’autres nids plus originaux encore devraient apparaître autour de la halle. A priori ces nouveaux nids arrivent la deuxième quinzaine de septembre.
Des nids confectionnés par les mains de Jean-Michel Caillebotte et de jeunes accompagnés par la Protection Judiciaire de la Jeunesse (UEMO).
Car pour certains « tombés du nid » avant de s’envoler à nouveau, il faut un peu d’aide. C’est ainsi que cinq jeunes participent avec Jean-Michel Caillebotte et Star Pilot à la réalisation de deux nouveaux nids.
Alors la prochaine que vous croisez un incroyable nid, tout en imaginant quel oiseau peut vivre là-dedans, pensez aussi à celles et ceux qui refont leur nid grâce à l’art. Et l’art il va encore en être question avec le collectif de La lanterne, installé dans l’ancienne école.