La médaille en chocolat empoisonnée est attribuée à Ferrero
, et sa communication bidon après le FerreroGate. Après plusieurs mois de silence le directeur général France de Ferrero Nicolas Neykov s’est exprimé pour la première fois sur ce scandale alimentaire. 3 000 tonnes de produits Kinder auraient été retiré du marché après de nombreux cas de salmonellose en France et en Europe. L’impact financier, ridicule à l’échelle de Ferrero, serait de « plusieurs dizaines de millions d’euros ». Ce sont les ventes de Pâques qui se sont partiellement effondrées (40% de moins). Nicolas Neykov, se dit « désolé » pour les 80 enfants empoisonnés en France, dont 22 ont été hospitalisé. La salmonelle anormalement présente dans ces chocolats auraient provoqué des cas graves de gastro-entérites. Désormais, Ferrero annonce vouloir faire preuve de plus de transparence. Une opération de communication savamment orchestrée pour restaurer l’image de marque de Nutella, Kinder, Ferrero Rocher ou encore Mon Chéri. Mais il ne faut s’y tromper. Et d’ailleurs l’association FoodWatch a d’ores et déjà déposé une plainte auprès du pôle santé du parquet de Paris.
Du presque chocolatées empoisonnées
Le FerreroGate a éclaboussé la marque Ferrero au mois d’avril, et surtout rendu malade des dizaines d’enfants, avec des conséquences qui auraient pu être bien plus dramatiques. Ferrero aurait reçu près de 150.000 demandes de dédommagement. Soit une enveloppe de 2 millions d’euros pour Ferrero. 90% des demandes auraient été traitées avec des indemnisations appréciées en fonction de la situation de l’enfant empoisonné.
Un mea culpa bien tardif
Mais pour les familles c’est déjà trop tard. Et l’on peut largement les comprendre. Espérons seulement que ce scandale alimentaire, parmi tant d’autres, affectera durablement ces industriels agroalimentaires sans foi ni loi. Il faut de toute façon désormais changer profondément nos habitudes de consommation.