[On s’en Melles] avec Pascal Penetro, Maire de Fos
[On s’en Melles] pour rencontrer celles et ceux qui font vivre les Pyrénées Haut-Garonnaises. Des questions Pêle-Melles pour prendre de la hauteur, avec l’authenticité et la sincérité de notre territoire.
Pour ce nouvel épisode de [On s’en Melles] c’est Pascal Penetro, Maire de Fos.
Bonjour Pascal, quel Pyrénéen êtes-vous ?
Mes racines paternelles sont dans le Val d’Aran, de chaque côté de la frontière ; je viens ici depuis ma naissance et j’habite maintenant la maison où est né mon père. En résumé, d’ici j’ai été voir ailleurs et je suis rentré au bercail.
Dans les Pyrénées Haut-Garonnaises, on a toujours le regard pointé vers les sommets. Vers quels sommets voulez-vous aller ?
Le sommet des jours heureux !
L’atteindre et faire en sorte que le souffle du changement des mentalités parte du fond de la vallée pour se répandre partout.
On sait aussi que les nuages d’altitudes finissent toujours par se dissiper. Mais en attendant quels sont les difficultés ou les contraintes pour mener à bien vos projets ?
Celles qui gangrènent le monde : l’individualisme, l’argent, la xénophobie. Pour arriver au « bien vivre ensemble », il faut ouvrir ses yeux, ses bras, son cœur. Toute mon action tend à faire en sorte que les choses changent dans ce sens. J’aime les gens et je suis persuadé que c’est possible. Pour donner un exemple concret, dans la gestion municipale, les contraintes administratives sont énormes et les ressources humaines manquent. Pour arriver à renverser la vapeur, il est nécessaire que chacun y mette du sien.
Quel est votre dernière ballade, randonnée, activité, … dans les Pyrénées Haut-Garonnaise ?
La clôture d’une belle saison de chasse, où chaque sortie est l’occasion d’admirer la beauté de notre montagne et de partager entre amis ces moments de décompression nécessaires au rechargement des batteries.
Notre territoire est fort de sa nature. Si vous étiez un animal des Pyrénées, vous seriez une truite, un ours, un chevreuil, un chien de berger, un oiseau, …. ?
Si j’en crois mes proches, un Ours ! Mais, pour faire un clin d’œil à Nadau, je pense comme lui que la réintroduction la plus urgente est celle d’Humains dans nos vallées…