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Vigilance crue à Saint-Béat-Lez alors que la fonte des neiges s’accélère avec les températures anormalement élevées de ce début de printemps. Plus en amont de Saint-Béat-Lez le barrage du plan d’Arem atteint déjà sa côte de préalerte. Et le niveau d’alerte pourrait être atteint dès ce vendredi soir. Alors que des orages sont annoncés pour le week-end, le risque de crue est réel si le niveau de la Garonne devait encore monter. Aussi, la mairie de Saint-Béat-Lez invite les habitants et les commerçants à prendre des mesures préventives. On ne s’habitue jamais à ce genre d’évènement, mais on apprend à s’y préparer. Et ce d’autant plus qu’avec le réchauffement climatique, ces phénomènes devraient augmenter en fréquence.

Vigilance crue à Saint-Béat-Lez

Comme pour surveiller de vieux démons, à chaque épisode météorologique intensément pluvieux, dans la vallée de la Garonne tout le monde jette un coup d’oeil sur le niveau de la Garonne sur les deux ponts de Saint-Béat-Lez. Forcément après deux inondations majeures en moins de dix ans (2013 et 2022), et en particulier en 2013, le petit village connaît désormais bien les conséquences désastreuses de ces épisodes. Les inondations à Saint-Béat-Lez ont meurtri le coeur du village. Mais désormais avec une nouvelle équipe municipale emmenée par Anna Changeux le village s’engage de nouveaux projets pour construire un nouvel avenir dynamique à la petite commune.



Les conséquences du réchauffement climatique

Si le réchauffement climatique ne fait pas la météo, les phénomènes climatiques dévastateurs auparavant exceptionnels, augmentent en régularité. Avec près de 30° à la mi-mai, l’inquiétude grandit quand même. De nombreux territoires sont déjà en alerte sécheresse avec des nappes phréatiques au plus bas. Des sols désormais particulièrement secs qui ne seront pas captés correctement les pluies le moment venu, avec des risques accrues d’inondations. A Saint-Béat-Lez c’est la fonte prématurée et accélérée des neiges d’altitude qui accélère le phénomène. On comprend mieux l’alerte du GIEC dans son dernier rapport. Et le temps presse avec une poignée d’année pour réagir dans nos comportements dévastateurs sur la nature et la biodiversité.