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Big Banque pour une nouvelle banque éthique et indépendante en soutenant la levée de fonds de la Nef. Aujourd’hui dans le giron de la BPCE, pas forcément connue pour ses engagements écologique, la banque coopératif la Nef demande son indépendance auprès du régulateur. C’est ce qu’elle appelle un Big Banque. Et de rappeler que dans son sens figuré, le big bang est une bouleversement provoquant un changement majeur dans un secteur. La Nef veut organiser ce big bang bancaire en levant 30 millions d’euros. Cette levée de fonds gigantesque la Nef entend la mener auprès de ses 41 700 sociétaires, de ses 80 000 clients, et de nouveaux sociétaires. Comment participer au Big Banque de la Nef ?



Les banques championnes du greenwashing

La grande distribution, les assurances et la banque détiennent incontestable les plus grands champions du greenwashing. Ainsi pendant Leclerc se paye de la publicité pour vanter « Le goût du frais », ses clients repartent du supermarché avec des compotes de pommes toxiques ou du saumon fumé contaminé. A chacun sa définition du frais …



Les conseillers Axa seraient de bons consommateurs en alimentation bio et locale, comme Axa est ses engagements contre le réchauffement climatique. A la Maif on arrose financièrement les initiatives écoresponsables pour s’acheter un image d’assureur militant. Avec beaucoup d’argent on peut tout se permettre après tout. Et les banques ne sont pas en reste. Sur son site comparatif des banques vertes, « Change de banque », l’ONG Reclaim finance pointent les engagements des banques françaises (BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole, Société Générale, …) à financer les énergies fossiles. Et pas qu’un peu, on parle de 350 milliards d’euros de nos économies qui partent en fumée pour détruire la vie sur terre, et enrichir plus encore les banques.



Le boom des néobanques vertes

Seules deux banques traditionnelles semble réaliser des efforts pour ne plus financer les énergies fossiles : la Banque Postale et le Crédit Coopératif (pourtant dans le groupe BPCE). A côté de ses banques historiques, de nouveaux acteurs bancaires débarquent : les néobanques. Certes, elles sont encore toutes petites et dépendantes des infrastructures d’autres acteurs bancaires, elles gagnent les faveurs de Reclaim finance. Only One par exemple dépend de l’infrastructure de Société générale (Treezor).



Toutes les néobanques dépendantes de Treezor relèvent clairement de la supercherie. Deux néobanques vertes semblent sortir du lot avec quelques milliers de clients, et déjà des investissements dans des initiatives à impact positif. Il s’agit de Helios et Green Got. Si la Nef dispose de plus de 80 000 clients et peut revendiquer des centaines de millions d’euros d’investissement dans des projets sociaux et écologiques, elle souffre d’une image particulièrement ringarde et peu ouverte.



Big Banque pour une nouvelle banque éthique et indépendante

C’est le nouveau leitmotiv de la Nef. La banque coopérative se définit comme le circuit-court de l’argent entre ses épargnants et ses emprunteurs. De l’argent que la Nef utilise exclusivement pour financer des projets à impacts positifs, sans activité spéculative. La petite banque assure et affiche également une transparence totale de ces financements. D’ailleurs la monnaie locale La Touselle, dépose l’argent des changes à la Nef. Alors désormais la Nef veut s’affranchir de la tutelle du groupe BPCE, et développer son projet d’une banque éthique et indépendante. Pour y parvenir la coopérative lance une collecte de fonds pour renforcer ses fonds propres à hauteur de 30 millions d’euros. Seul moyen de rassurer le régulateur sur la solidité financière de l’établissement. Tout le monde peut participer à la hauteur de ses moyens.



PARTICIPER AU BIG BANQUE DE LA NEF