Des retombées climatiques cataclysmiques selon le GIEC et son pré-rapport sur le climat. Les conséquences dramatiques du réchauffement climatique vont malheureusement déferler à très court terme. Et nos montagnes, les Pyrénées Haut-Garonnaises, ne seront pas épargnées. Et à l’échelle de la planète les conséquences seront bien plus graves avec des pénuries d’eau, de la malnutrition, extinction d’espèces, des déplacements de population …
La prochaine génération directement touchée
Après nous le déluge … mais c’est désormais une réalité à laquelle on doit se préparer, et tout faire pour y échapper.
Selon le rapport du GIEC qui sera publié en février 2022, le long des 4000 pages, l’organisation nous éclaire sur les conséquences directes du réchauffement climatique. Pendant que les politiques s’écharpent sur le seuil à ne pas dépasser (1,5° ou 2°), le réchauffement est déjà là. Et face à l’inaction politique il faut parfois aller se battre sur le terrain des tribunaux pour abstention de combattre un sinistre (climatique).
A l’horizon 2050, des centaines de millions d’habitants de villes côtières seront sous la menace permanente de phénomènes de submersion. Des phénomène que provoque la hausse du niveau de la mer. Il s’en suivra des mouvements de populations importantes.
Sur la base d’une augmentation de 1,5°C dans les villes, 350 millions d’habitants supplémentaires seront exposés aux pénuries d’eau. Avec une hausse de température de 2°C, ce chiffre grimpera à 400 millions. On devra composer avec des canicules extrêmes.
Quelles conséquences pour nos Pyrénées Haut-Garonnaises ?
Dans son reportage sur les conséquences du réchauffement climatique, Jamy apporte déjà des réponses. La raréfaction de la neige sur les sommets, entraine une hausse de la température des sols. L’hiver, la neige qui recouvrait le sol, assurait une réverbération du soleil. Aujourd’hui, même l’hiver le sol se réchauffe. Même le permafrost fond, et engendre une fragilisation de la structure rocheuse. Des agriculteurs, relève déjà un changement sur la végétation locale. De plus avec une activité agricole, en berne, des zones agricoles subissent l’emprise de la végétation. Un foyer idéal en pleine canicule pour des incendies d’altitude, difficiles à maîtriser. Le tableau n’est pas joyeux, mais on peut encore tenter de renverser la tendance. C’est notre pouvoir !
Que faire contre le réchauffement climatique dans les Pyrénées Haut-Garonnaises ?
Il n’y a pas de formule magique. Mais simplement des comportements à modifier au quotidien. En changeant notre consommation, en agissant sur nos déplacements, en participant à des initiatives citoyennes de préservation de la nature, en se réappropriant des territoires à l’abandon.
On peut changer nos habitudes de consommation en privilégiant une alimentation locale, et en acceptant certaines frustrations dans nos courses. Comment se débarrasser des produits et aliments sur-emballés de plastiques, …
Avec le soutien des collectivités locales, on pourrait améliorer les possibilités de mobilités locales douces. Transgarona est une première étape, mais plutôt orientée tourisme. Mais cette piste pourrait servir d’artère principale pour ramifier le reste du territoire.
Les initiatives menées à Melles comme l’installation de chevaux de Merens à Labach de Melles contribue à une nouvelle emprise sur des terrains agricoles difficiles d’accès. Les moutons du Cameroun pourraient aussi apporter des solutions.
On sait bien que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais avec un peu d’organisation on pourrait expérimenter tant de bonnes pratiques sur notre petit territoire. L’installation récente de nouveaux habitants sensibles à cette cause, est une réelle opportunité.
Des nuages cracheurs de feu au Canada
Comme un signal d’alerte, juste après ce rapport, le Canada est en prise à une hyper canicule (plus de 50°c) avec des incendies incontrôlables, des villages ravagés (comme à Lytton), et des migrations de population. Un véritable cataclysme pour le Canada. Une situation extrême qui a vu la formation de nuages cracheurs de feu. Un phénomène rare, mais que l’on devrait malheureusement voir se reproduire, qui entretien la chaleur et les incendies. Les pyrocumulonimbus s’intensifient avec le changement climatique et favorisent de véritables tempêtes de feu.