Auberge fos : La Gentilhommière
Si Melles a son auberge du Crabère, Fos a son auberge de la Gentilhommière. Pour maintenir un commerce de proximité dans les villages, ces deux auberges de Melles et de Fos luttent dans la vallée de Saint-Béat.
Quand on regarde les photos de Fos quelques années en arrière, elle témoigne d’une histoire riche avec près de 1800 habitants en 1850.
Malheureusement aujourd’hui, la petite commune ne compte plus que 230 habitants.
Et depuis la crise sanitaire du Covid, c’est la partie épicerie qui est à l’honneur avec également des plats à emporter.
Fos : redynamiser le village
Depuis 2020, et l’élection d’une nouvelle équipe municipale, l’auberge de la Gentilhommière est gérée directement par la mairie. Désormais en gestion communale l’auberge est une priorité pour la nouvelle équipe afin de redynamiser la vie locale et le coeur du village.
La Gentilhommière : extension de l’auberge
La mairie est d’ailleurs sur le point d’agrandir l’auberge avec l’acquisition du bâtiment d’à côté, « la maison d’Arlette ». Avec cette acquisition, la mairie souhaite mener de lourds travaux nécessaires pour la mise en conformité et le développement de l’activité de l’auberge. Grâce à cette extension l’auberge disposera d’un second escalier règlementaire. Elle pourra aussi aménager une chambre en rez-de-chaussée directement accessible aux personnes à la mobilité réduite. La cuisine sera également déplacée.
Si l’achat de la bâtisse attenante représente un budget de 70 000€, c’est aussi une opportunité pour relancer l’activité de l’hôtel, du bar et de l’épicerie.
Mais l’équipe municipale voit plus loin encore, car entre la Gentilhommière et son extension, la mairie voisine, l’école et l’aire de jeux, elle peut développer un véritable projet de coeur de village.
Certes la mise en cohérence de cet ensemble représente un investissement, de près de 550 000€, dont 80% est subventionnable, mais c’est sûrement un défi à relever pour ce petit village.
Bien sûr, il est toujours facile de critiquer de lourds investissements dans les petites communes, mais en même temps ne rien faire conduit immanquablement à l’échec.
La vallée de Saint-Béat mérite des projets !