(Last Updated On: 21 février 2021)

Saint-Béat en train : ce sera bientôt (à nouveau) possible

Réouverture de la ligne Montréjeau-Luchon

Depuis la fermeture de la ligne Montréjeau-Luchon le 18 novembre 2014, la nature a repris ses droits la voie ferrée du Haut-Comminges.

Une fermeture de ligne annoncée par la SNCF qui sonnait comme l’enclavement définitif du Haut-Comminges déjà coincé au pied des Pyrénées.

Un temps annoncée comme une compétence de la Communauté de Communes du Haut-Comminges, c’est finalement la région Occitanie qui vient de faire la demande officielle à l’état pour le transfert de gestion.

Il faudra encore deux bonnes années avant de revoir circuler des trains dans le Haut-Comminges. Il va bien sûr d’abord falloir remettre les voies en état.

gare SNCF Marignac saint-beat

Gare de Marignac-Saint-Béat

Mais aussi, la communauté de communes veut transformer les gares du parcours. Il y a là effectivement de nouvelles opportunités pour transformer, moderniser et cadencer la vie quotidienne du Haut-Comminges.

Il y a aussi des sujets épineux à traiter autour des passages à niveau, notamment au niveau de Chaum.

Saint-Béat en train en 2023 ?

La ligne Montréjeau-Luchon avait initialement un arrêt en gare de Marignac-Saint-Béat, avant de partir desservir la vallée de la Pique.

Ainsi, la nouvelle ligne compterait cinq arrêts pour desservir au mieux la population entre les besoins des scolaires, des déplacements professionnels, et bien sûr des touristes.

Car pour les touristes, il faudra une grosse heure pour rejoindre Saint-Béat depuis Toulouse. Et voilà de nouvelles opportunités pour celles et ceux qui voudraient s’installer dans la vallée de Saint-Béat entre télétravail, et vie de bureau Toulousaine.

De nouveaux modes de vie et de travail, qui relanceraient la vie locale de la vallée de Saint-Béat.

gare_ancienne_saint-beat

Gare ancienne de Saint-Béat

Mais on reviendra sur ce sujet plus largement.

Un train à hydrogène pour Saint-Béat ?

C’est l’autre défi attaché à la ré-ouverture de la ligne Toulouse-Luchon qui mènerait à Saint-Béat : un train à hydrogène.

Et là le sujet devient autrement plus technique, et fera l’objet d’autres articles.

Entendra t-on le train siffler à 750 mètres depuis Melles ?